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B* Nouvelle convention de l’EN avec l’institut Télémaque qui organise un double tutorat pour des élèves "méritants" de milieu défavorisé en internat ou en éducation prioritaire (BO du 12.05.11)

12 mai 2011

Créé en 2005 en soutien à la politique du ministre de l’Éducation nationale dans le cadre de la relance de l’internat scolaire public, l’institut Télémaque a pour but de réaliser et/ou soutenir toute action d’intérêt général dans le domaine social et éducatif, et plus particulièrement les actions contribuant à une meilleure égalité des chances dans le secteur éducatif.
Participant à la réflexion du ministère de l’Éducation nationale au moment où peu d’élèves avaient recours à l’internat, les fondateurs de l’institut Télémaque ont mis en place une démarche originale permettant à des jeunes, issus de milieux défavorisés, d’intégrer des établissements avec internat afin d’y trouver un environnement favorable à la réussite.

La démarche de l’institut Télémaque s’appuie sur un double accompagnement :
 un accompagnement humain, par le biais du double tutorat rassemblant un tuteur d’entreprise (salarié bénévole d’une entreprise partenaire de l’association) et un référent pédagogique (membre de l’équipe pédagogique de l’établissement) ;
 un soutien financier, versé au nom de chaque jeune à l’établissement scolaire, dont l’utilisation est décidée conjointement par le tuteur d’entreprise et le référent pédagogique.

Afin de permettre à un nombre croissant de jeunes de bénéficier de cette aide, l’institut Télémaque a rapidement ouvert sa démarche à un plus grand nombre d’établissements : aux collèges avec internats, mais aussi aux collèges des réseaux « ambition réussite » (Rar) et ceux des réseaux de réussite scolaire (RRS) et, plus récemment, aux centres de formation d’apprentis (CFA).

Au 1er septembre 2010, l’institut Télémaque accompagne 200 jeunes, grâce au soutien de quinze entreprises (Adecco, Axa, BPCE, Cisco, Darty, EDF, La Poste, PPR, Rexel, Schneider Electric, SFR, Technip, Total, UBS, Veolia) et plus de quatre-vingts établissements partenaires. Financé en majorité par ses entreprises partenaires, l’institut Télémaque bénéficie également du soutien financier de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE).

L’objectif de Télémaque est de permettre aux jeunes retenus de réaliser tout leur potentiel et d’atteindre l’excellence. Concrètement, les élèves bénéficiaires doivent viser l’obtention du brevet « mention Très bien » et l’obtention du baccalauréat, général ou professionnel, « mention Bien » ou « Très bien », afin de préparer au mieux leur orientation et leur réussite future.

Extrait du site education.gouv.fr du 12.05.11 : Convention du 16-3-2011 entre le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et l’institut Télémaque

 

Lire l’article du Figaro du 25.10.05) sur cette opération soutenue par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy

Egalité : Le ministre de l’Intérieur prône désormais la mobilité sociale et entend donner l’exemple au sein de sa propre administration.

[...] Le ministre a donc troqué le terme d’intégration pour celui, plus général, de « mobilité sociale » et promeut dorénavant depuis son ministère, un « rêve français ».

Nicolas Sarkozy semble donc revenu à un modèle où l’Etat intervient en fonction de critères économiques et sociaux tels qu’ils sont définis par les zones d’éducation prioritaires (ZEP). Mais pour éviter la dilution des moyens, il propose d’individualiser les aides en multipliant les bourses au mérite.

Concrètement, l entend promouvoir les cofinancements privé-public pour développer des internats et des soutiens financiers aux meilleurs élèves. Les préfets seraient, avec l’Education nationale, chargés de coordonner ces fonds.

A ce jour, de grandes entreprises offrent déjà des bourses aux bacheliers reçus avec mention. Cette fois, l’effort porterait plutôt sur les collégiens. La fondation Telemaque finance depuis quatre ans des élèves repérés dès le collège avec une bourse de 2 300 euros par an qui permet de payer l’internat, une carte de transport pour revenir le week-end, des cours de langues... Ces jeunes espoirs sont encadrés par un professeur et un tuteur venu de l’entreprise.

Lancée par Pinault-Printemps-La Redoute (PPR) et le groupe Kesa (qui possède entre autres But et Darty), l’initiative intéresse d’autres grandes entreprises. L’implication de Nicolas Sarkozy pourrait doper ces cofinancements et donner vie à des projets d’internats en plan depuis des années, faute de moyens. Car ces structures coûtent cher.

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