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Les Assises sur le harcèlement à l’école, 2 et 3 mai 2011 : Dossier de presse et vidéos (suite et fin)

4 mai 2011

Le 04.05.11

– Le commentaire final du Café pédagogique et les réactions syndicales à la fin des Assises commentaires

"Le ton avait été donné le 2 mai. Lors de la seconde journée des Assises nationales sur le harcèlement, le 3 mai, de nouveaux experts ont intéressé les participants. Eric Debarbieux estime "qu’un espoir est né". Mais Luc Chatel n’annonce aucune mesure importante de formation initiale ou continue. Seul l’accord avec Facebook qui permettra de fermer un compte sur signalement de l’éducation nationale semble faire avancer les choses sur le terrain du cyberbullying."

Extrait du cafepedagogique.net du 04.05.11 : Assises nationales sur le harcèlement : Le cerveau est prêt. Et les jambes ?

 

Le commentaire de l’éditorial de La Lettre de Tout Educ du 04.05.11

Nous aurions donc une étrange configuration, avec un coup de barre "à gauche", du côté d’Eric Debarbieux : Luc Chatel prend acte, sans le dire trop explicitement, de l’échec de la politique de sanctuarisation de l’école, et se réserve de l’ouvrir, vraisemblablement à doses homéopathiques car c’est un processus très long à initier, aux services et associations qui oeuvrent dans le médical et social, voire le culturel. Il ne reprend pas la proposition phare du rapport, concernant la formation des enseignants : même s’il avait envie de relancer les IUFM, il n’en a pas les moyens.
Il permet au privé, via le fonds d’expérimentation [pour la jeunesse], d’influer sur les mesures qui changeront effectivement la vie quotidienne dans les établissements scolaires. Et dans le même temps, il donnerait un coup de barre "à droite", avec l’appui de Claude Bébéar, puisqu’une partie de sa majorité a fait des méthodes de lecture un enjeu idéologique majeur.

Dernier point : le ministre en donnant une telle publicité au rapport Debarbieux n’entérine-t-il pas les critiques que l’universitaire adresse à la réforme de la formation des enseignants, et à la déstabilisation des personnels spécialisés, les CPE, les RASED...? La "Lettre" soulignait déjà cette bizarrerie lorsqu’a été rendu public le rapport de l’inspection générale sur la réforme du lycée (ici). Comment comprendre qu’une administration qui contrôle si bien sa communication, et limite sévèrement le nombre des notes d’informations de son service statistique, laisse passer des mises en cause aussi sévères de l’action menée depuis 4 ans ? C’est oublier que Luc Chatel est un excellent communiquant, et que ce dossier lui permet (comme le remarque le blog de l’Express) de témoigner de son empathie à l’égard des élèves victimes, alors qu’on pourrait lui reprocher les suppressions de poste.

 

Le 03.05.11 :

– Le discours de clôture de Luc Chatel

– Les vidéos des interventions aux Assises sur le site du MEN

 

Debarbieux : Profiter de la fenêtre ouverte par les Etats généraux

Le 2 mai, Luc Chatel ouvre les assises nationales sur le harcèlement à l’École. Elles font suite à la remise du rapport Debarbieux et doivent déboucher sur des décisions ministérielles. A la veille de cet événement, Eric Debarbieux répond à nos questions sur le rapport et sur le chemin parcouru depuis les Etats généraux de la sécurité à l’école.

Interview d’Eric Debarbieux par le Café pédagogique

 

L’éditorial de François Jarraud et le soutien de deux syndicats, le SNE-Unsa et le SNUipp, au rapport Debarbieux

Le commentaire du discours d’ouverture de Luc Chatel par Tout Educ

 

Note du QdZ : Rappelons qu’ Eric Debarbieux, présentant sa dernière étude réalisée pour le compte de l’UNICEF (mars 2011), insistait sur le constat suivant : « C’est un autre gros enseignement de l’étude : il n’y a pas plus de harcèlement dans les écoles classées "ZEP" (éducation prioritaire, les plus en difficulté) que dans les établissements "normaux" ».

Extrait du site de l’OZP le 29.03.11 : Ce phénomène n’est pas plus important en ZEP qu’ailleurs

 

Les précédentes informations sur le site OZP : le rapport d’Eric Debarbieux et le point de vue critique d’Hubert Montagner

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