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Selon une enquête du SNPDEN commentée par le Café, ce sont les établissements les plus exposés qui sont le plus touchés par les réductions budgétaires car celles-ci se font en priorité là où des moyens supplémentaires avaient été mis

31 août 2011

Prendre plus à ceux qui ont moins. La conséquence c’est selon le Snpden l’aggravation des inégalités sociales dans le système éducatif. "Ce sont les établissements les plus exposés qui sont les plus touchés", explique le Snpden. "Non point du fait de quelque noir dessein. Mais pour une raison fort logique : dans un système rigidifié par des normes, les retraits de moyens se font en priorité là où des moyens supplémentaires avaient été mis". Les exigences budgétaires frappent donc plus fort les plus faibles. Elles travaillent contre l’individualisation vantée par le ministre. [...]

L’enquête du Snpden

Voir en particulier page 4 le dernier encadré qui porte sur les RAR et Eclair :
"Pourtant les données du panel soulignent que, parmi les plus défavorisés, les établissements dans un dispositif (RAR, CLAIR, etc.) sont plus protégés que ceux d’un même profil qui n’y sont pas et sur lesquels se portent les tensions : les établissements très défavorisés (ni RAR, ni CLAIR) voient ainsi leur H/E chuter de 2,18% (contre 0,76% pour les RAR-CLAIR et 3,14% pour les autres).
En effet, les dispositifs RAR ou CLAIR semblent assurer une relative "protection" aux établissements concernés mais qui sont les plus exposés de tous (et sans les mettre complètement à l’abri).
En revanche, les défavorisés qui n’y sont pas sont très lourdement affectés puisqu’ils sont gérés dans le lot commun alors qu’ils ont des problèmes complexes à gérer (c’est particulièrement le cas des LP).
Cependant, il faut noter qu’en matière de "levier", ce sont bien les établissements les plus défavorisés (y compris RAR et CLAIR) qui sont contraints de "tailler" dans le qualitatif plus rudement que les autres : 33% d’entre eux vont réduire leur dispositif de remédiation (contre 27% en moyenne) ; 28% vont supprimer des projets éducatifs (contre 23% en moyenne), 36% vont supprimer des cours à effectifs réduits (contre 33% en moyenne). No comment..."

501 témoignages de chefs d’établissement

Editorial de P Tournier

Extrait de cafepedagogique.net le 30.08.11 : Comment la pression budgétaire détruit les objectifs des réformes

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