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Gilles Baillat, président de la Conférence des directeurs d’IUFM, dresse un premier bilan du dispositif.
Les établissements en zone "difficile" sont-ils retenus pour accueillir des étudiants en alternance, pour mieux les préparer à ce qui les attend ?
Ils sont évités. Les services académiques ont joué le jeu. Le choc serait trop important. Ceci dit, les stagiaires n’ont pas la même classe en responsabilité toute l’année. Si au début cela paraît impensable, il n’est pas exclu qu’ils se confrontent à des classes plus difficiles en fin d’année.
Faut-il craindre une formation à deux vitesses, avec d’un côté les étudiants qui auront bénéficié de l’alternance et les autres ?
Oui, clairement. Car ce n’est pas du tout la même formation ! Ceux qui auront bénéficié de l’alternance seront mieux « armés ». Mais c’est compliqué et coûteux à généraliser. 750 étudiants sont concernés en France par le parcours en alternance. Il faudrait multiplier ce nombre par 60 pour en faire profiter tout le monde. Dans le contexte budgétaire actuel, cela paraît inenvisageable.
Extrait de vousnousils.fr du 07.10.11/ Gilles Baillat : Les masters en alternance fonctionnent plutôt bien