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Reportage du Café sur la Journée "maternelle" du GFEN et éditorial de Marcel Brun "Toujours les mêmes"

31 janvier 2012

Menacée ou considérée ? La maternelle était les deux, samedi 28 janvier. Menacée parce qu’elle est devenue une variable d’ajustement pour les suppressions de postes comme le montre l’effondrement de la scolarisation avant 3 ans. Considérée, avec cette 4ème édition des Rencontres nationales pour l’école maternelle organisées par le GFEN

En ligne

Points de vue

Engagement dans la tâche
Christine Passerieux, Jean-Jacques Hazan, de la FCPE, et Jacques Bernardin, positionnent le décor...

Gérard Vergnaud, un éclairage théorique
Le psychologue est venu présenter combien ses ancrages théoriques, fondés à partir des oeuvres de Piaget et de Vygoski, impliquent de s’intéresser aux savoirs et aux situations...

Un enjeu politique ?
Une sénatrice est venue expliquer pourquoi il lui semble nécessaire de s’appuyer sur une nouvelle loi sur l’Ecole maternelle

Conclure ? Non, continuer
Christine Passerieux conclut la journée

 

Ateliers

[...]

[...]

Et avec les parents, tous capables aussi ?
Fort de son expérience avec ATD Quart-Monde, Jean-Yves Millot témoigne de ses efforts pour ne pas "disqualifier les familles". Attention, modestie requise.

Pour l’AGEEM, la place du jeu...
L’association des enseignantes de l’Ecole maternelle a été invitée à faire valoir son point de vue spécifique. Après tout, la diversité ne peut pas nuire, et les participants vont bien faire leur miel...

Extrait de cafepedagogique.net du 30.01.12 : GFEN : Pour que la maternelle fasse école

 

Editorial de Marcel Brun
« Parce que, tu comprends, c’est toujours sur les mêmes que ça tombe, m’expliquait à la pause une participante. On ferme les classes dans les écoles qui se vident, pas dans celles qui attirent les parents. On retire les maitres supplémentaires qui subsistaient encore en ZEP. Et on supprime les postes de RASED restés vacants au mouvement parce que situés dan les zones trop difficiles.

Alors tu vois, au bout du compte, non seulement on pique des moyens de l’Ecole, mais c’est encore les élèves qui en auraient le plus besoin qui vont en faire les frais. Jusqu’à quand ? »

Extrait decafepedagogique.net du 30.01.12 : Toujours les mêmes ?

 

Note du QdZ : Il ne s’agit pas ici des professeurs "supplémentaires" ou "profs référents" en RAR mais de postes de maîtres supplémentaires qui avaient été accordés dans certaines ZEP.

Les "maîtres supplémentaires" ont existé dans un certain nombre d’académies (et pas seulement en Ile-de-France) dans les années 90. Pour l’académie de Versailles, le département de l’Essonne avait été choisi par le recteur Alliot pour expérimenter cette idée. Un IA-adjoint de l’Essonne avait été désigné pour suivre et évaluer l’expérience. Un rapport d’évaluation a été établi. Les effets étaient variables. Comme on ne savait pas trop s’y prendre, les fonctions réelles furent variées.

Ce qui devait arriver arriva : les abus (collègues qui en profitaient pour ne rien faire) ont permis à l’administration, à partir de 1993, de supprimer petit à petit les postes, y compris ceux qui avaient été très positifs pour l’école, les écoles et la ZEP

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