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Nicolas Sarkozy a proposé, mardi 28 février, lors d’un meeting à Montpellier, que les professeurs qui le veulent puissent être payés plus à condition d’être présents dans leur établissement 26 heures par semaine, contre 18 heures de cours actuellement. Une philosophie et une proposition qui rappellent fortement celle qu’il avait déjà formulée en 2007.
"Nicolas Sarkozy fait les mêmes propositions qu’il y a cinq ans, sur le thème du travailler plus pour gagner plus, mais elles n’ont pas été appliquées", a d’ailleurs estimé Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire (FSU), mercredi, dans Le Parisien. Qu’en est-il des promesses du président cinq après ? Quelle différence avec 2012 ? Retour en arrière.
Maryline Baumard avec Alexandre Lemarié
Extrait de lemonde.fr du 29.02.12 Sarkozy, les profs et l’argent de 2007 à 2012
Le texte intégral du discours en PDF
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La porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a indiqué mercredi que les collectivités locales seraient sollicitées financièrement dans le cadre de la réforme prônant une présence accrue des enseignants du secondaire dans leurs établissements.
[...] Selon elle, il ne s’agirait pas que chaque enseignant dispose d’un bureau chacun mais d’"avoir des bureaux, pour que ces heures de plus puissent être des heures véritablement d’encadrement". "Bien sûr il faudrait faire des travaux" et "il faudra travailler avec les collectivités territoriales", a poursuivi la porte-parole du président-candidat.
Extrait devousvousils.fr du 29.02.12 : http://www.vousnousils.fr/2012/02/2...
Selon le "think tank" (centre de réflexion) l’"Institut de l’entreprise", le coût annuel, en fin de mandat, pour la seule revalorisation salariale, évaluée à 500 euros par mois en moyenne par le candidat, serait compris entre 148 et 295 millions d’euros selon qu’elle concernerait uniquement les nouveaux certifiés ou l’ensemble du corps professoral.
Le coût de la réforme pourrait être radicalement différent aussi selon le nombre de volontaires, souligne l’Institut de l’entreprise dans cette étude mise en ligne jeudi sur son site (http://www.debateco.fr/).
Le deuxième engagement du candidat, permettre à chaque enseignant de disposer d’un bureau, est "non chiffrable à ce stade", estime encore l’institut qui précise toutefois que l’équipement d’une salle dans chaque établissement du secondaire public pourrait revenir à 1.000 euros par établissement, soit 7,3 millions d’euros au total.
En revanche, la liberté de recruter directement les professeurs avec une plus grande souplesse, selon des régimes indemnitaires différenciés, représenterait un coût compris entre 0 et 330 millions d’euros, selon qu’elle se traduirait ou non par l’allocation de moyens supplémentaires aux établissements.
L’Institut de l’entreprise précise ne pas avoir pris en compte dans ces calculs l’arrêt du "un sur deux" dans le primaire qui supposerait, selon lui, de renoncer à une économie potentielle pouvant atteindre 800 millions d’euros à l’horizon 2017.
Extrait de vousnousils.fr du 01.03.12 : Mesures pour l’éducation de Sarkozy : de 148 à 625 millions d’euros (Institut de l’entreprise)