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Défilé de soutien après l’égression de la directrice de l’école REP+ Paul-Bert à Saint-Quentin

25 juin 2005

Extrait de « L’Union de Reims » du 25.06.05 : 500 personnes dans les rues, suite à l’agression de la directrice d’école à Saint-Quentin.

Ils étaient 500 hier à défiler dans les rues de Saint-Quentin suite à l’agression de la directrice de l’école Paul Bert. Un imposant mouvement de solidarité

Pour défiler par cette chaleur comme l’ont fait hier en fin d’après-midi 500 Saint-Quentinois, il fallait être bigrement motivé ! Or, justement, la détermination de ces parents d’élèves, enseignants ou « simples » citoyens s’est avérée sans faille. Le rendez-vous était fixé à 17 heures devant l’école Paul-Bert, établissement de Saint-Quentin du quartier de l’Europe classé en ZEP.

Il s’agissait de défiler en signe de protestation. Protestation et révolte suite à l’agression au cutter lundi par un individu masqué de la directrice de l’école, Fatima Souchi. A l’arrivée des blessures jugées assez légères (tout de même 11 points de sutures ! ) mais surtout un traumatisme important pour la victime.

Toutes les écoles solidaires. Un choc également pour les habitants du quartier mais aussi bon nombre de Saint-Quentinois. Pour le défilé, des parents avaient confectionné des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire « Non à la violence ! ». Solidaires, les enseignants des autres établissements du quartier Europe (Paringault et Schumann) ont suivi le mouvement. Le collège Montaigne, situé juste à côté de l’école Paul Bert aussi. Son proviseur, Annie Grolez expliquant : « Il est normal qu’on soit présent nous aussi. Nous sommes en ZEP également. Ce genre de problème peut arriver n’importe où ».

Parmi les manifestants, on a pu noter la présence de quelques responsables syndicaux et même politiques, en la personne de la députée européenne socialiste Anne Ferrera. Après être passé rue Laplace, le cortège de contestataires s’est retrouvé une petite heure de marche plus tard devant les grilles de la sous-préfecture.

Une délégation d’une dizaine de personnes a pu être reçue par le sous-préfet afin de faire entendre leurs réclamations. Des réclamations évidentes : obtenir des garanties afin que de tels actes ne puissent plus se reproduire de sitôt.

Le mouvement s’est dis¬persé un peu après 19 h 20. Mais parents et enseignants assurent qu’ils resteront très vigilants quant à la suite des événements.

Jérôme Gorgeot

L’article de l’Union de Reims

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