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Créés par Vincent Peillon pour prévenir les violences scolaires, ces nouveaux agents font leurs grands débuts. Reportage.
[...] Médiateur, flic ou vigile : les APS n’échappent pas aux représentations et aux rumeurs depuis l’annonce du ministre. Répartis depuis le 1er octobre dans des établissements jugés sensibles, ils s’attardent à dissiper le flou sur leurs missions. Et soignent leur image tant le mot "sécurité" peut faire peur dans le milieu scolaire.
Ni un surveillant, ni un CPE
Pas flic donc. Mais l’intitulé de sa profession laisse peut laisser sceptique. "Ce poste était-il vraiment indispensable ? On aurait pu recruter plus de Conseiller principaux d’éducation (CPE), renforcer la vie scolaire, mettre des assistantes sociales à temps plein", critique François Martin, du Syndicat national des enseignants du second degré (Snes). Danielle Seba balaye l’argument et précise sa mission : "Concrètement, cela signifie prendre le temps d’écouter les élèves quand les profs ou les CPE ne l’ont pas". Elle n’aura aucun rôle répressif : les punitions restent l’apanage de la direction. Pas question non plus de noter les retards, comme un surveillant.
Extrait de nouvelobs.com du 19.10.12 : Un nouveau dans la cour : l’assistant de prévention et de sécurité
Note du Quotidien des ZEP : Des APS sont -ils nommés aussi en ECLAIR ? Oui, dans les Bouches-du-Rhône par exemple
Dans ce cas, comment se fait l’articulation de leur mission avec celle des préfets des études ?
Des témoignages (même anonymes) de lecteurs seront les bienvenus.