> V- ACTEURS (la plupart en EP) > Préfets des études > Séminaire OZP des préfets des études. Atelier 1 : Le préfet des études et (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Séminaire OZP des préfets des études. Atelier 1 : Le préfet des études et les élèves

21 janvier 2013

Séminaire OZP des préfets des études
Paris, 1er décembre 2012

Atelier : Le préfet des études et les élèves

Animateur : Didier Bargas, IGAENR

Dans cet atelier, il s’agissait d’aborder avec les préfets quelles étaient les actions qu’ils pouvaient conduire auprès des élèves, que ce soit au niveau de l’aide apportée, de l’orientation ou bien encore du tutorat.

Préfet ou professeur ?
De quelle place parle-t-on ? Ce n’est pas clair pour la majorité des élèves
Une professeure de lettres à Épinay-sur-Seine, préfet des études depuis deux ans, est intervenue la première année sur le niveau 4e. Depuis la rentrée 2012, elle intervient au niveau de la 3e.
Ce collège de 800 élèves, qui a pourtant été au centre de graves problèmes, n’est pas reconnu comme ayant besoin d’une attention particulière. Quatre préfets des études étaient en poste l’an dernier, cette année, ils ne sont que deux.
Le vocable n’est pas clair pour les élèves. Lorsqu’un élève a un problème avec le professeur principal et qu’il est envoyé vers un préfet, c’est toujours très compliqué. Il le vit très mal. Il y a une importante confusion des rôles due au fait que la professeure de lettres enseigne.

Le tutorat
Il est nécessaire d’aller au-delà de la bonne volonté. C’est une relation de confiance qui doit dominer, à la fois entre le professeur concerné et le préfet et entre le préfet et l’élève. La professeure-préfet intervient dans le domaine de la maîtrise de la langue et avec des exercices de remédiation. Les résultats sont contrastés.
Un autre préfet des études, professeur de français, a mis en place un « atelier du métier d’élève ». Ceux-ci sont invités à débattre sur l’actualité à partir d’une lecture d’images. Cette action permet d’intervenir sur les deux champs que sont l’éducatif et le pédagogique. Cependant, cette action, qui est l’occasion pour les élèves de réagir sur ce qui se passe dans leur environnement, reçoit un accueil plus que mitigé de l’ensemble des professeurs et notamment des CPE ; cela interroge sur leur vision très restreinte de ce qu’est le pédagogique.

L’orientation
Les préfets tentent de mettre en place des projets avec ceux des élèves qui n’en ont pas. Un travail se fait avec les parents et le préfet joue souvent un rôle d’interface entre les parents, les professeurs et les élèves.

La perception du préfet
Les difficultés proviennent de constantes identiques pour les préfets :
- la communication ;
- l’information ;
- le rôle d’interface entre les professeurs et les parents ;
- le cloisonnement ;
- le manque de confiance ;
- le partage des taches.

Quelques pistes d’actions  :
- mettre en place des journées d’intégration
- proposer des ateliers du métier d’élève, des actions permettant l’éducation à la citoyenneté, des projets de vie ;
- échanger entre professeurs
-développer le travail avec les partenaires extérieurs en ce qui concerne :
l’orientation ;
la relation aux parents ;
l’absentéisme : réfléchir avec les associations aux actions pouvant être mises en place.

Compte rendu rédigé par Brigitte D’Agostini

Répondre à cet article