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Le débat sur la loi Peillon à l’Assemblée nationale et dans la presse (2) : on y parle aussi d’éducation prioritaire

13 mars 2013

Sur le site du Café pédagogique

Pour une réforme de l’éducation prioritaire
Pour le PS, Vincent Feltesse défend le service public du numérique éducatif. « Comment un élève peut-il se sentir bien dans une école où il y a une telle différence entre ce qu’il vit au quotidien et ce qu’il vit à l’école » interroge-t-il.

Mathieu Hanotin, député de Seine Saint-Denis, intervient pour défendre l’éducation prioritaire. Dénonçant le manque de postes dans son département (« 200 classes sans maitre au primaire le 1er février »), il cite la conclusion de la Cour des Comptes : un élève en zep coûte moins cher qu’un élève de centre ville ce qui est une inversion des priorités. Il demande « un rééquilibrage » et « une réforme de l’éducation prioritaire ». « Concernant le zonage et l’attribution des moyens, il faudra réussir à mettre fin à la stigmatisation générée par la labellisation tout en garantissant les moyens propres à faire réussir tous les élèves. Il faudra éviter une organisation figée et au contraire favoriser une prise en compte des besoins réels de chaque établissement, ainsi que de leur évolution année après année.
Pour éviter le turn over important des équipes pédagogiques, il faudra réfléchir à des mesures ambitieuses, de la formation à la rémunération en passant par l’évolution des carrières. Tous les aspects devront être abordés.
Quant à la formation, il est important qu’un jeune enseignant dont la première affectation se fait en zone prioritaire bénéficie d’une formation spécifique, qui lui permette à la fois d’être rassuré et de préparer son arrivée dans les meilleures conditions. Sur le plan pédagogique, les établissements en zone prioritaire doivent avoir tous les moyens pour mettre en place de nombreuses innovations pédagogiques. Elles permettront une plus grande transversalité et favoriseront l’épanouissement des élèves à l’école et une meilleure prise en charge du décrochage et des grandes difficultés scolaires ».

Extrait de cafepedagogique.net, mise à jour du 13.03.13 : J2 de la Refondation : L’annexe de la loi sauvée en attendant les recours

Le verbatim de l’intervention de Mathieu Hanotin sur le site de l’AN
 

 

Sur les sites de l’Education nationale et de l’Assemblée nationale

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Le dossier sur le site de l’Assemblée nationale : débats, amendements adoptés, etc.

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Pour Vincent Peillon, si la loi "ne va pas résoudre toutes les dif­fi­cul­tés", elle ouvre "de nou­veaux chan­tiers" : "le col­lège unique, l’éducation prio­ri­taire, les lycées pro­fes­sion­nels, aucun sujet ne sau­rait être tabou, et cer­tai­ne­ment pas celui du métier d’enseignant", a-t-il indiqué.

Extrait de vousnousils.fr du 12.03.13 : Refondation del’école. Premières discussions mouvementées à l’Assemblée

 

Dans Localtis, le détail des amendements votés en commission, en particulier ceux qui concernent les collectivités et l’éducation prioritaire

Le texte a été adopté en commission des affaires culturelles après l’examen de 661 amendements, dont seulement 150 ont été retenus, les autres reviendront en séance parmi les quelque 1.400 amendements déposés.

[...] Rien qu’à l’article premier, près d’une trentaine d’amendements ont été adoptés, dont une bonne partie intéressent de près ou de loin les collectivités : langues régionales, éducation à l’environnement dans les projets éducatifs territoriaux, maintien du dispositif Rased, ouverture du débat sur les rythmes éducatifs à l’année scolaire, sensibilisation aux jeux dangereux (jeux du foulard, notamment), encourager le bio dans les cantines, encourager la co-éducation école/parents/collectivités/associations, reconnaître la participation des mouvements d’éducation populaire…

[...] Un amendement à l’article 40 propose que "dans les zones d’éducation prioritaire, les conseils d’école-collège associent les acteurs de la politique de la ville". Les auteurs de cet amendement notent que "l’entrée en 6e est encore plus délicate dans les zones d’éducation prioritaire". Par ailleurs, le Code de l’éducation prévoit déjà que "les établissements scolaires organisent des contacts et des échanges avec leur environnement économique, culturel et social". Un amendement ajoute "particulièrement dans les zones d’éducation prioritaire".
A l’article 46, un amendement remplace les mots "activités périscolaires", trop restrictifs, par "activités éducatives complémentaires".

Extrait de localtis.info du 11.03.13 Projet de loi Refondation de l’école. le débat a débuté à l’Assemblée

 

Tribune de Claude Lelièvre dans le Monde

[...] Comme on a pour la première fois un projet de loi non seulement d’orientation mais aussi de programmation - une nouveauté effective historique aussi, trop souvent négligée par nombre d’observateurs et pourtant sans précédent -, on peut juger s’il y a bien un " amorçage du changement de cap " en ce sens.

La priorité à l’école primaire est, elle aussi, très clairement affirmée, en même temps que le souci de porter une attention privilégiée aux élèves " fragiles ". L’enseignement primaire bénéficiera en effet de 14 000 postes supplémentaires d’ici à 2017, dont 3 000 consacrés à la scolarisation des moins de 3 ans dans les zones " difficiles " ou rurales, et de 7 000 maîtres " surnuméraires " pour instaurer une prise en charge différente de la difficulté scolaire. L’enseignement secondaire n’aura que 7 000 postes supplémentaires qui devraient aller surtout aux collèges, dans des établissements " sensibles ". Sans compter 6 000 postes supplémentaires dans les domaines éducatifs, administratifs, sociaux ou de la santé.

Extrait de lemonde.fr daté du 13.03.13 : Laisser du temps au temps pour bien refonder l’école républicaine

 

Enfin, la loi affiche des ambitions très modestes sur deux sujets pourtant emblématiques du quinquennat précédent : l’éducation prioritaire et la carte scolaire. Le sujet est évacué en un paragraphe dans le rapport annexé : "S’agissant de la carte scolaire, les études montrent que les assouplissements de la sectorisation ont accru les difficultés des établissements les plus fragiles. Le retour à une sectorisation ou à d’autres modalités de régulation favorisant la mixité scolaire et sociale devront être examinées, expérimentées et mises en oeuvre". Quant à l’éducation prioritaire, réformée par le ministre Chatel (dispositif éclair) il est simplement indiqué que le zonage comme l’allocation des moyens devront être "revus".

Extrait de lexpress.fr du 12.03.13 : Loi sur l’école : quelques forces, beaucoup de faiblesse

 

Jean-Louis Borloo pour un dispositif particulier de soutien
On connaît parfaitement le sujet, on sait qu’on est capable de passer de 60% à 90% de taux de réussite. Il faut pour cela mettre en place un soutien individualisé pour les enfants en difficulté, détectés dès le Noël de la première année par les enseignants et les directeurs d’établissement », a-t-il expliqué.

« On sait que pour un enfant fragilisé, parce qu’il a des problèmes auditifs, qu’il est dyslexique, qu’on ne parle pas français à la maison, qu’il y a de la violence, qu’il a un problème d’apprentissage... il faut un dispositif particulier », a-t-il insisté en évoquant l’expérience « coup de pouce clef » déjà menée par des associations auprès de 18.000 jeunes dans 250 communes.

Extrait de liberation.fr du 12.03.13 : Borloo triste et déçu par le projet de loi sur la refondation de l’école

Note du QdZ  : Rappelons que Jean-Louis Borloo est à l’initiative de la création du programme de réussite éducative (PRE) dans le cadre du Plan de cohésion sociale (2004).

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