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L’UNSA répond au ministre sur les ZEP

1er septembre 2005

Extrait du site du Se-Unsa le 01/09/05 : Une rentrée en trompe l’œil

Le SE-UNSA constate que la première conférence de presse du ministre aura dévoilé peu de nouveautés.
Certes, le SE-UNSA ne peut qu’apprécier les bonnes paroles prononcées à l’égard des enseignants et de leur travail. Mais, du ministre de l’Education nationale, il attendait qu’il dépasse les généralités.

Beaucoup de paroles, peu de réalisations. Pour le SE-UNSA, un ton, fut-il optimiste et volontaire, ne peut, à lui-seul, tenir lieu de contenu.
D’autant que les discours sont largement contredits par les actes :

- Le ministre, après que le gouvernement ait détruit le dispositif aides-éducateurs et surveillants, dit vouloir augmenter le nombre d’adultes dans les établissements ? A contrario, il supprime massivement des postes d’enseignants. Quant aux nouveaux « emplois vie scolaire », leur extrême précarité hypothèque leur efficience éducative.

- Le ministre dit vouloir agir pour l’égalité des chances ? A contrario, la question essentielle de l’évolution des ZEP est totalement absente de la loi d’orientation en cours d’application.

Pénurie de moyens, échec scolaire, stratégies éducatives, formation, rémunérations : dans ce qui a été pour l’heure énoncé, le SE-UNSA constate que les enseignants ne trouveront pas réponse à leurs interrogations et à leurs besoins.
Monsieur de Robien ne convainc pas plus que Monsieur Fillon.
Paris, le 31 Août 2005

Luc BERILLE, Secrétaire Général

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