> VIII- POLITIQUE EDUCATIVE DE LA VILLE > Insertion professionnelle des jeunes > Insertion professionnelle (Rapports officiels) > Du retard pour les contrats d’avenir jeunes signés dans les ZUS (en dehors (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Du retard pour les contrats d’avenir jeunes signés dans les ZUS (en dehors des emplois d’avenir professeur, qui sont destinés à des diplômés)

5 septembre 2013

Additif du 11.09.13
Le ministre du Travail Michel Sapin a dressé mardi un bilan quantitativement "très satisfaisant" des emplois d’avenir, mais toutes les villes et régions doivent "monter dans le train", et notamment les zones urbaines sensibles où le dispositif accuse un "retard", a-t-il concédé.

Extrait de lexpress.fr du 10.09.13 : Emplois d’avenir : le "train" a pris du retard dans les ZUS

 

Moins de 5.000 contrats d’avenir avaient été signés à la fin juillet avec des jeunes de zones sensibles, pourtant public prioritaire de ces nouveaux contrats aidés, a reconnu mardi le ministre délégué à la Ville François Lamy. 4.662 jeunes de Zones urbaines sensibles (ZUS) avaient signé un contrat d’avenir à la fin juillet, soit 15,4% du total de ces contrats, a-t-il précisé devant une mission d’information de l’Assemblée nationale consacrée à ces emplois aidés. "On tombe même à 10% dans le secteur marchand", a ajouté François Lamy.

Pour lui, cela s’explique par le profil de ces jeunes qu"’il faut aller chercher car ils ne sont pas inscrits à Pole Emploi". Ils sont "souvent sortis très tôt du système scolaire", cumulent des problèmes de logement, de transport, etc., a-t-il ajouté. De plus, dans les ZUS, certaines collectivités et associations qui pourraient souhaiter signer des contrats d’avenir ne le font pas car "elles sont en grandes difficultés financières", a avancé le ministre. Quant au secteur privé, "il y a une certaine réticence à embaucher ces jeunes" liée selon lui, à "l’image des quartiers".

Extrait de europe1.fr du 03.09.13 : Peu de contrats d’avenir signés en zones sensibles

 

Officiellement, l’objectif des 100 000 contrats d’ici à fin 2013, dont 6 000 pour l’exception réservée aux apprentis professeurs de l’éducation nationale, est maintenu.

Extrait de lemonde.fr (édition abonnés) du 05.0*.13 :Les emplois d’avenir peinent à démarrer surtout dans les zones urbaines sensibles

 

3 000 emplois d’avenir professeurs
La première source de décalage est que François Hollande utilise les chiffres tous emplois d’avenir confondus. Or, sur les 100 000 emplois d’avenir prévus pour 2013, 6 000 sont réservés à l’éducation nationale, qui a bénéficié d’une exception pour pouvoir recruter des jeunes diplômés qui souhaitent devenir professeurs. Cette exception au dispositif, réservé normalement aux jeunes non diplômés, n’a jamais connu de problème de recrutement, à la différence des emplois d’avenir traditionnels, qui constituent le cœur de la mesure. Selon la DGEFP, sur les 33 000 emplois d’avenir annoncées par M. Hollande, il y avait 3 000 emplois d’avenir "professeurs" et 30 107 emplois d’avenir "traditionnels". Pour afficher le chiffre le plus élevé possible, M. Hollande préfère ne pas rentrer dans ces détails.

Extrait de blog.lemonde.fr du 23.08.13 : Les comptes enjolivés de François Hollande sur les emplois d’avenir

Répondre à cet article