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Le harcèlement n’est pas propre aux ZEP mais ce phénomène est plus fréquent quand le climat scolaire de l’établissement est dégradé (une enquête de terrain de "la Dépêche")

23 novembre 2013

Durant quelques années, il a été principal dans un collège de Zone d’éducation prioritaire (ZEP), au cœur d’un quartier dit « sensible », à Toulouse. [...]
« je peux vous affirmer qu’il y avait relativement peu de problèmes [de harcèlement] comparé à d’autres établissements « normaux », justement parce que nous étions dans une écoute permanente pour désamorcer ou juguler au plus vite par la médiation toute situation qui aurait pu déraper », souligne ce cadre de l’éducation Nationale.

[...] M., professeur des écoles à Tarbes, en ZEP. : « Il y a quelques années, les agressions liées à l’origine culturelle des uns, des autres étaient fréquentes. Maintenant, je n’en vois plus car on a mis en place un dispositif de médiation scolaire. Dès qu’il y a un problème, je fais appel à mes pairs et à des élèves qui ont été formés comme médiateurs.[...]

[...] « Et il n’est surtout pas exclusif à la banlieue », souligne un autre principal de collège, dans le Tarn, reconnaissant aussi « quelques cas » dans son établissement, « mais on arrive à être au courant et à toujours intervenir à temps ».

[...] Ce qui m’avait surprise, c’est que les enseignants, en cas de problème, semblaient peu enclins à prévenir les parents », note cependant Cécile Leture, présidente régionale de la PEEP (Parents d’élèves de l’enseignement public). Mais de fait, les enseignants s’estiment eux-mêmes majoritairement « pas ou mal formés », face à cette problématique…
Alors que « les parents ont tout leur rôle à tenir dans la lutte contre la violence », rappelle pour sa part l’adjudant-chef Alazet, responsable de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile de Haute-Garonne, laquelle rencontre environ 50 000 élèves par an, dans le cadre de ses opérations de prévention.

Extrait de ledepeche.fr du : Quand l’école devient calvaire

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