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REIMS (51). Cette enseignante exerce dans une zone d’éducation prioritaire rémoise. Elle préfère ce contexte aux zones « ordinaires » qu’elle a connues auparavant.
[Un choix] Motivé par quoi essentiellement ?
Je dirais par l’exigence pédagogique et par l’aspect plus visible des progrès des élèves. Ici, je trouve plus de plaisir que dans certaines classes hors-ZEP : je me rends compte que tous les jours, les enfants apprennent ! Par exemple on vient de travailler l’écriture en cursif, pour cela j’ai dû travailler plus longtemps les pré-requis, et donc prendre un peu de retard sur le programme officiel, mais ça paye ! Et ici on a affaire à des enfants qui ont soif d’apprendre, ils ne sont pas blasés. En plus pour l’enseignant, c’est très stimulant pour l’esprit, à lui de trouver la bonne stratégie d’apprentissage pour chacun…
Il y a quand même un intérêt financier à exercer en ZEP ?
Effectivement il existe une prime, mais assez faible, inférieure à 100 euros par mois.
Extrait de union.presse.fr du 22.01.14 : Elle enseigne en ZEP et elle s’y plaît