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Mouvements de parents d’élèves dans les académies de Créteil et Dijon

26 juin 2014

ACADEMIE DE CRETEIL


- Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Plusieurs écoles de Saint-Denis [en ECLAIR] se sont mobilisées, lundi 23 juin, pour se rendre en délégation à Bobigny, à la Direction départementale de l’Éducation nationale. Les enseignants en grève, soutenus par les parents et accompagnés par l’adjoint au maire David Proult, réclament des ouvertures de classes dans plusieurs établissements qui verront, à la rentrée prochaine, leurs effectifs augmenter   : la maternelle Doisneau [ECLAIR] refuse ainsi de voir fermer une division, ce qui ferait passer la moyenne au-dessus de 24 élèves par classe. C’est la deuxième fermeture en deux ans.

Les parents se plaignent également de ce que les enfants relevant de la Maison des personnes handicapées ne soient pas aidés comme ils devraient l’être. À Auguste-Renoir [ECLAIR], à Franc-Moisin [ECLAIR], la baisse d’effectifs est réelle et conduit à une fermeture de classe. Et donc, conséquemment, à ce que le directeur ne soit plus intégralement déchargé, alors même que l’école fait partie du nouveau dispositif REP+, censé concentrer des moyens dans quelques rares établissements du département  !

Enfin, à Louise-Michel [ECLAIR], quartier Bel-Air, l’augmentation des effectifs prévue devrait conduire à une ouverture de classes pour respecter les seuils ZEP. Mais la direction départementale joue la montre et les parents mobilisés s’exaspèrent. Les seuils ZEP, arrachés au bout de la longue lutte de 1998, sont tout ce qui reste de la politique de l’éducation prioritaire. Même cet acquis semble aujourd’hui menacé. Opaline-Lacorre, le nouveau groupe scolaire, n’a pas de classement ZEP, et des effectifs déjà au-delà de 25 élèves par classe…

Extrait de lejsd du 25.06.14 : On veut des classes !


- Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne)
Comme une Zep mais pas une Zep
Bien que non classée officiellement en Zep (Zone d’Education Prioritaire), l’école maternelle et élémentaire bénéficiait depuis une quinzaine d’année d’une grande souplesse, considérée comme « profil Zep », et les effectifs étaient limités à 25 élèves par classe, explique Philippe, enseignant de l’établissement depuis 17 ans. Un statut particulier motivé par la proximité du quartier populaire de La Redoute où les difficultés sociales se ressentent jusque dans l’apprentissage des élèves.

Extrait de 94 ;citoyens.com du 18.06.14 : Occupation jour et nuit de Romain Rolland contre une fermeture de classe

 

ACADEMIE DE DIJON
Monceau-les-Mines

Établissements placés en zone d’éducation prioritaire, les deux écoles mitoyennes doivent faire face à des mouvements d’effectifs.

Les élèves sont symboliquement rentrés en classe avec quelques minutes de retard. Dans le calme. Comme l’opération menée par les parents qui sont pourtant en colère. « Il va y avoir 35 CP l’an prochain et 23 CE1. Ce qui fera 29 élèves par classe. Ce n’est pas possible ! Surtout dans la seule école du dispositif Éclair du département et l’une des deux seules, avec Chenôve, dans l’académie. »

Extrait de lejsl.com du 12.06.14 : Pour un instit de plus en CP

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