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Des ZEP au Cameroun ?

2 novembre 2005

Extrait du « AllAfrica.com » du 02.11.05 : Travail des enfants : l’école comme palliatif

Un séminaire atelier organisé depuis hier à Kribi forme des éducateurs sur des méthodes de lutte contre ce fléau.
Le ministère de l’Education de base (Minedub) et l’Organisation internationale du travail (OIT) se tiennent résolument par la main en vue de contrer l’offensive de l’exploitation des enfants dans l’agriculture commerciale et les plantations cacaoyères du Cameroun. L’atelier qui s’est ouvert à Kribi hier et s’achève le 5 novembre prochain marque le début du plan d’action du Minedub pour contrer ce fléau. La rencontre matérialise, selon le secrétaire général du ministère lors de l’ouverture des travaux, la contribution de ce département ministériel à la réussite du programme ouest-africain de prévention et de lutte contre le travail des enfants dans les secteurs du cacao et de l’agriculture commerciale (WACAP).

Sont présents à ce séminaire-atelier, plusieurs pédagogues qui devront s’approprier les nouvelles méthodes d’enseignement plus attrayantes pour les enfants. Ces méthodes sont contenues dans un manuel de l’éducateur sur le travail des enfants, qui devra lui-même être mis en oeuvre et vulgarisé dans les écoles. En effet, selon M. Zoua Ouli, secrétaire général du Minedub et représentant du ministre Haman Adama, plusieurs mesures suffisamment incitatives ont été mises sur pied par le président de la République pour inciter les enfants à aller à l’école. Parmi lesquelles, la suppression des frais d’inscription, la création des zones d’éducation prioritaires L’école doit donc devenir, face au fléau que constitue le travail des enfants, un lieu où le bambin apprend avec plaisir, et non un endroit traumatisant et redouté qui l’éloignerait plutôt.

L’OIT estime que plus de 250 millions d’enfants entre cinq et quatorze ans sont engagés dans des activités économiques à travers le monde. En Afrique subsaharienne, un enfant sur trois de moins de quinze ans est économiquement actif. Et des pays comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou le Ghana sont concernés par cette forme du travail des enfants. Sont associés à ce séminaire-atelier, les parents d’élèves et les syndicats d’enseignants, afin que, selon le SG du Minedub, la communauté éducative se mobilise à cet effet.

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