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En utilisant volontairement le mot « apartheid » pour désigner la situation des quartiers les plus défavorisés, le premier ministre a voulu souligner les fractures sociales et territoriales qui sont à l’œuvre au sein de la société française mais aussi la part de responsabilité de l’État dans cette situation. En quarante ans, les politiques de la ville ne sont pas parvenues à empêcher une forme de relégation urbaine de certaines populations en majorité immigrées.
Des spécialistes s’interrogent sur les causes de cet échec.
Eric Maurin : Mais qui veut de la mixité sociale ?
Marc Leboucher, éditeur : L’apartheid et le religieux
Didier Lapeyronnie : La priorité : l’intégration politique des banlieues
Manuel Valls : Un apartheid territorial, social, ethnique
Repères. 40 ans de politique de la Ville
Extrait de Lacroix.com du 20.02.15 : Pour en finir avec les ghettos urbains
Des maires, principalement d’Ile-de-France, demandent un moratoire sur l’application du droit au logement opposable qui , selon eux, amplifie la misère.
Extrait de lparisien.fr du 22.02.15 : Le combat des élus contre la machine à ghettos
"Non, un acte isolé, aussi tragique soit-il, ne peut à lui seul justifier de parler de 30 ans d’échec de la politique de la ville." A l’issue de son conseil d’administration du 17 février, Profession Banlieue revient sur les "raccourcis et contre-vérités" qui ont fleuri en ce début d’année pour expliquer les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015.
[...] "Ce n’est pas avec une politique de la ville qui représente moins de 0,3 % du budget de l’Etat que l’on peut raisonnablement envisager de lutter contre les puissants mécanismes de relégation et d’exclusion à l’œuvre dans notre pays", résume Profession Banlieue
Extrait de [localtis.info du 23.02.15 : Profession Banlieue dénonce les raccourcis liant difficultés des quartiers et dérives fanatiques