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Les disparités de niveau en mathématiques dans les écoles s’accroissent en éducation prioritaire (DEPP)

20 mai 2015

CEDRE 2014 - Mathématiques en fin d’école primaire : les élèves qui arrivent au collège ont des niveaux très hétérogènes
Note d’information n°16, mai 2015

En six ans (2008-2014), le score moyen en mathématiques des élèves de fin de CM2 reste stable, passant de 250 à 249 points. Toutefois, le pourcentage d’élèves en difficulté augmente sensiblement, passant de 15 % à 16,3 %. Le contraste s’accentue entre les élèves « à l’heure » et ceux en retard dans le contexte d’une diminution des redoublements.
Au-delà de la stabilité globale, les analyses complémentaires pointent quelques évolutions significatives : une baisse des performances en technique opératoire ; une amélioration
concernant l’estimation des ordres de grandeur.

[...] Des disparités qui augmentent en éducation prioritaire
et dans le secteur privé

La dispersion des résultats entre élèves s’accroît au sein des établissements publics en éducation prioritaire mais aussi
au sein du secteur privé. Le contraste s’accentue entre les élèves des groupes les plus extrêmes. Pour les écoles en
éducation prioritaire, les effectifs des groupes de bas niveaux (< 2) augmentent et ceux de hauts niveaux (4 et 5) restent
relativement stables. C’est le phénomène inverse qui est constaté dans le secteur privé.

Des performances toujours plus liées à l’origine sociale
L’indice de position sociale moyen (IPS) de chaque école, calculé à partir des données disponibles pour les collégiens
sur leur école d’origine, permet de caractériser les écoles et
de croiser leur niveau social avec les performances des élèves.
Ainsi est établie une distribution des écoles selon quatre groupes d’effectifs égaux (quartiles). Pour chaque quartile,
on calcule le score moyen en mathématiques.
On constate alors un échelonnement des scores entre les quartiles constitués des écoles à faible indice social moyen
et ceux des écoles à fort indice social moyen, ce qui confirme la corrélation généralement observée entre l’origine sociales et les performances scolaires.

Comparé à 2008, le score moyen des écoles les plus défavorisées recule de manière significative et celui des écoles les plus favorisées augmente légèrement, traduisant ainsi un accroissement des inégalités sociales en mathémathiques dans les écoles

Extrait de education.gouv.fr : CEDRE 2014 - Mathématiques en fin d’école primaire

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