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Au collège, la corrélation entre la réussite scolaire en mathématiques et l’origine sociale se renforce (DEPP, mai 2015)

28 mai 2015

De la comparaison à six ans d’intervalle des résultats des élèves, on peut tirer six enseignements :
– le score moyen en mathématiques en fin de collège est en baisse ;
– le pourcentage d’élèves de faible niveau passe de 15 % à 19,5 %, soit une augmentation de près d’un tiers ;
– si la maîtrise technique recule, les élèves sont cependant capables de prendre des initiatives et de raisonner pour résoudre des problèmes ;
– comme en 2008, la performance des filles reste inférieure à celle des garçons, mais l’écart de scores se réduit ;
– la corrélation entre la réussite scolaire en mathématiques et l’origine sociale se renforce ;
– les élèves gardent une image positive de la discipline mais restent anxieux face aux évaluations chiffrées.

La situation décrite par cette note s’inscrit dans la continuité des études déjà menées
par la DEPP sur l’enseignement des mathématiques à travers PISA, les résultats du diplôme national du brevet (DNB), la maîtrise du socle au palier 2 et au palier 3.

 

[...] Des performances toujours plus liées à l’origine sociale
À partir des professions de leurs parents, les élèves peuvent être caractérisés par un indice dit de position sociale moyen (IPS), qui mesure la proximité du milieu familial au système scolaire1.
Pour les échantillons de 2008 et 2014, la moyenne de l’IPS a été calculée pour chaque établissement évalué.

On obtient ainsi une distribution de l’indice, qu’on découpe en quatre groupes égaux (quartiles), le premier ayant la valeur la plus faible. Pour chaque quartile, on calcule le score moyen en mathématiques obtenu par les élèves des établissements correspondants (FIGURE 5).
L’analyse des scores moyens selon ces quatre groupes montre que les scores les plus élevés sont observés dans les quartiles constitués des établissements dont l’indice social est le plus haut. Entre 2008 et 2014, le score moyen des élèves baisse dans les trois premiers quartiles, mais pas dans le quatrième, ce qui souligne un accroissement des inégalités. Les performances des élèves restent donc fortement liées à l’origine sociale, confirmant ainsi les constats effectués depuis de nombreuses années, notamment avec l’évaluation PISA.

Extrait de education.gouv.fr de mai 2015 : CEDRE 2014 - Mathématiques en fin de collège : une augmentation importante du pourcentage d’élèves de faible niveau

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