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Une nouvelle étude de l’Insee sur la pauvreté et sa concentration dans les grandes aires urbaines de métropoles

5 juin 2015

En France métropolitaine, en 2012, le taux de pauvreté est le plus élevé dans le Nord et le Sud-Est, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. Le taux de pauvreté est le plus important dans les villes-centres des grandes aires urbaines, où la pauvreté touche particulièrement les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages jeunes, ainsi qu’en dehors de l’influence des villes.
Les inégalités de niveaux de vie à l’intérieur des régions et des départements sont souvent fortes ; elles sont les plus prononcées à Paris, dans les Hauts-de-Seine, et en Haute- Savoie, du fait d’un niveau de vie particulièrement élevé de la partie aisée de la population qui y habite.
Le niveau de vie médian est généralement plus élevé dans l’espace urbain, en particulier dans les couronnes des grands pôles urbains.

Pour les personnes les plus pauvres, la part des prestations sociales dans le revenu disponible est importante et varie fortement selon les régions ; elle est la plus élevée dans les villes-centres où elle représente en moyenne 46 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus modestes. À l’inverse, pour les personnes les plus aisées, la part des revenus du patrimoine est alors prédominante : dans les villes-centres, qui concentrent souvent les plus fortes inégalités, elle représente en moyenne 30 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus aisées.

Extrait de Insee.première n° 1552 , juin 2015 :
Lire l’étude

 

Un taux de pauvreté plus important dans les villes-centres que dans les périphéries

Dans « Insee première » n°1552 de juin 2015, l’Insee publie une étude sur la pauvreté monétaire et les inégalités de niveaux de vie réalisée, pour la première fois, à partir de données liées à la commune grâce l’utilisation du fichier localisé social et fiscal (Filosfi).

En 2012, le taux de pauvreté (soit la part de la population dont le niveau de vie est en-deçà du seuil de pauvreté) s’avère le plus important dans les villes-centres des grandes aires urbaines (autour de 20 % en moyenne) et dans les communes isolées, hors de l’influence des villes (17 % en moyenne). À préciser toutefois que ces dernières ne concentrent que 5 % de la population.

Globalement, 77 % de la population pauvre réside dans les 230 grandes aires urbaines de métropoles, dont 65 % dans les grands pôles urbains et 20 % dans l’aire urbaine de Paris.

Source : Lettre d’information sur la politique de la ville, n° 308->http://www.ville.gouv.fr/IMG/html/e-lettre308.html]

 

L’Insee a publié des données inédites sur la pauvreté en France, au niveau communal, qui confortent les analyses antérieures : le phénomène touche bien majoritairement les centres urbains.

Extrait de lagazettedescommunes.com du :[Carte interactive] La pauvreté urbaine, trop urbaine ?

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