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Une Note de travail de l’OCDE invite la ministre à poursuivre et à approfondir les réformes pour diminuer les inégalités croissantes et à inciter les professeurs les plus expérimentés à travailler en éducation prioritaire

11 juillet 2015


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Les réformes du système éducatif menées en France « vont dans la bonne direction », mais il est nécessaire « de les poursuivre pour diminuer les inégalités en croissance dans l’éducation et inverser la courbe de l’échec scolaire », selon une note de travail transmise ce vendredi 10 juillet par l’OCDE à la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.

[...] L’OCDE recommande à la ministre de l’Education nationale de « poursuivre et d’approfondir » ses réformes, autour de 6 axes : la formation initiale et continue des enseignants, la lutte contre l’échec scolaire, le soutien des élèves et des établissements défavorisés, la valorisation des filières professionnelles au lycée, l’amélioration de « l’équité et de l’efficacité dans l’enseignement supérieur« , ainsi que le fait d’assurer « à chaque jeune une trajectoire sécurisée vers l’emploi », en développant notamment les programmes de soutien en dehors de l’école et « un système de seconde chance

Extrait de vousnousils.fr du 10.07.15 : Pour l’OCDE, il est nécessaire d’aller plus loin dans les réformes

Le rapport en PDF

 

EXTRAIT (page 15)
Encourager les enseignants les plus expérimentés à travailler dans les établissements défavorisés.
La qualité de l’enseignement a un impact majeur sur les résultats des élèves. Il convient donc d’améliorer la qualité du corps enseignant dans les établissements en difficulté : en dispensant une formation spécialisée permettant de doter les enseignants des compétences et connaissances nécessaires pour exercer auprès d’élèves défavorisés et/ou en difficulté ; en soutenant les équipes de direction et les enseignants à travers la formation continue et les programmes de tutorat ; en leur offrant des conditions de travail à même d’améliorer leur efficacité et de les fidéliser ; et en leur offrant des incitations financières et des perspectives de carrière intéressantes pour les attirer dans ces établissements et les convaincre d’y rester.

Et bien sûr, mettre les enseignants très expérimentés et bien formés dans les établissements difficiles. En France, le dispositif d’affectation des enseignants dans les établissements est centralisé et repose sur un système de points assez rigide Cependant, entre autres, de leur ancienneté, de leur situation familiale et de leurs affectations antérieures. Couplée à un mécanisme d’incitations insuffisantes pour travailler dans les établissements de l’éducation prioritaire, une des conséquences de ce système est que les enseignants travaillant dans ces établissements sont plus jeunes et plus fréquemment non-titulaires que dans les autres établissements : 37,4 % ont ainsi moins de 35 ans et 7,7 % ne sont pas titulaires, contre respectivement 25,7 % et 4,8 % hors éducation prioritaire. Le désavantage structurel de ces établissements est donc accentué par le système d’affectation des enseignants. Cet état de fait relativise les efforts budgétaires en faveur des territoires en difficulté, car les traitements des enseignants débutants et des non-titulaires sont moins coûteux que ceux des professionnels expérimentés (Delahaye, 2015).

A contrario, des pays et économies comme le Brésil, l’Estonie, la Finlande, le Royaume-Uni ou Shanghai (Chine) ont mis en place des politiques conséquentes pour attirer des enseignants expérimentés dans les établissements difficiles.

La Note intégrale. Vers un système d’éducation plus inclusif en France

Le résumé de la Note

 

[...] A ce constat de départ peu glorieux près, le secrétaire général de l’OCDE a adressé ses encouragements à l’élève Vallaud-Belkacem. « A eux seuls, ces chiffres justifient la refondation de l’école et la réforme du collège que vous avez entreprise. » Et d’énumérer : la volonté de réduire les disciplines profitant à une minorité (en référence à la suppression des classes bilangues), le souci d’encourager le travail en équipe (avec les enseignements interdisciplinaires) et le suivi personnalisé « dont tous les élèves ont besoin » : « Voilà des mesures indispensables pour la réussite de tous. Et j’insiste sur ce mot "tous". L’argument de nivellement par le bas que l’on entend n’est pas valable. »

Extrait de liberation.fr du 10.05.15 : Najat Vallaud-Belkhacem reçoit les félicitations de l’OCDEutm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter]

 

Jugeant les réformes éducatives françaises « bienvenues » et allant « dans le bon sens », l’OCDE affirme que celle du collège « pourrait participer à améliorer les résultats des élèves ».

Extrait de lefigaro.fr du 10.07.15 : L’OCDE soutient la réforme du collège

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