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À l’image des habitations de fortune de la Porte de Clignancourt à Paris, évacuées par la police le 3 février dernier, il existe encore des bidonvilles en France.
« Arrêtons de parler de “campements illicites”, il s’agit de bidonvilles ! » Livia Otal est agacée. Pour la coordinatrice de la mission bidonvilles à Médecins du Monde, l’appellation officielle de « campements illicites » laisse penser que l’installation est éphémère. La « bidonvillisation » de certaines populations, à l’inverse, manifeste leur volonté de s’installer durablement dans la société urbaine : sans droits ni biens, elles tentent de se construire une habitation la plus confortable possible.
La loi Debré de 1964
Né en 1930 au Maghreb, le terme de « bidonville » apparaît en France au milieu des années cinquante, au moment de l’immigration algérienne. Il désigne le
Extrait de reforme.net de février 2016 : Le retour des bidonvilles en France »
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(avec une carte des 255 bidonvilles français en 1969)