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Réactions des partis et hommes politiques au plan Robien pour les ZEP

15 décembre 2005

Extrait du site « VousNousIls », le 15.12.05 : Hollande (PS) : "donner davantage de ressources et d’encadrement" aux ZEP

Le Premier secrétaire du PS, François Hollande, estime, dans un entretien au Point à paraître jeudi, qu’il faut "donner davantage de ressources et d’encadrement" aux ZEP "après redéfinition de leur périmètre".

"Qui peut sérieusement contester la démarche des ZEP ?", affirme M. Hollande, qui considère toutefois que, "faute de volonté politique, les ZEP se sont élargies exagérément". "Elles concernent un élève sur cinq et les dotations supplémentaires ont été réduites à peau de chagrin", indique-t-il.

Pour le dirigeant socialiste, "en voulant les supprimer, Nicolas Sarkozy noie les ZEP dans l’eau du bain de la démagogie. La bonne réponse consiste à leur donner, après redéfinition de leur périmètre, davantage de ressources et d’encadrement".

Le ministre de l’Education nationale Gilles de Robien a lancé mardi un plan ZEP qui concentre les moyens sur "200 à 250 collèges" sur le millier d’établissements en ZEP, et réduit de 100 ou 150 le nombre de collèges profitant de la politique prioritaire.

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Extrait du «  Monde » du 15.12.05 : Réactions au plan de réforme des ZEP

Le député socialiste du Pas-de-Calais, Jack Lang, et le Parti communiste français (PCF), rejettent, dans des communiqués distincts, le plan ZEP.
Pour M. Lang, ancien ministre de l’éducation nationale, le plan "aura pour conséquence de redéployer des crédits, déjà amputés par trois années et demi de vaches maigres budgétaires". Le résultat est que "de nombreux établissements vont se retrouver dès la rentrée confrontés à de très graves difficultés de fonctionnement", selon lui. "Pour réussir son plan à crédit constant et notamment affecter 1 000 enseignants dans les ZEP, le gouvernement sera obligé de déshabiller Pierre enseignement général pour mieux habiller Paul ZEP", souligne-t-il.
Pour le PCF, l’initiative "sonne le glas des politiques ZEP". "Les mesures ne s’accompagnent d’aucun moyen nouveau. Il s’agit seulement de redéploiement de crédits qui feront nécessairement défaut là où ils auront été prélevés", estime le PCF.

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