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En marge du rapport Cnesco, 2 articles de journalistes du Monde : - Pourquoi la France n’a pas connu de choc Pisa - L’instabilité des équipes en ZEP

10 octobre 2016

Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) s’est saisi de ces statistiques pour dresser, le 27 septembre, un tableau au vitriol du fonctionnement de notre école. Mais c’est Xavier Darcos qui, le premier en 2008, alors qu’il était ministre de l’éducation nationale, a invoqué le « choc PISA ». Puis Vincent Peillon en a fait, au début de ce quinquennat, le fil rouge de sa loi de « refondation ». Bref, les quatre fameuses lettres ont fini par résonner comme une référence commune. Un label scolaire ; presque une norme mondiale.

Les gouvernants, et plus encore les enseignants français pointés du doigt à chaque dégringolade dans les palmarès, en savent quelque chose. Ils attendent, pour décembre, les résultats de la sixième édition de PISA, sûrs qu’elle viendra confirmer un diagnostic désormais partagé : l’école française bat des records d’injustice. [...]
Mattea Battaglia

Extrait de lemonde.fr du 09.10.16 : Pourquoi l’école française n’a pas connu le "choc PISA"

 

En cause, un système de mutations des enseignants qui permet aux plus anciens – à la tête d’un capital de points élevé, accumulé par l’ancienneté, la situation professionnelle et familiale, etc. –, de choisir leur affectation. Aux plus expérimentés, les endroits attractifs, les centres-villes, les postes confortables. Aux débutants, les académies boudées, les banlieues, les zones d’éducation prioritaires (ZEP). « La moitié des nouveaux titulaires sont affectés dans les académies de Créteil et de Versailles sur des postes difficiles désertés par les anciens », résume Bernard Toulemonde. Pour cet inspecteur général honoraire de l’éducation nationale, « c’est un bizutage sévère qu’on leur inflige ! »

Résultat : en éducation prioritaire, les jeunes professeurs débutants, âgés de moins de 30 ans, sont surreprésentés (26 % y sont affectés au primaire, 20 % dans le secondaire), tout comme les remplaçants, mais aussi les contractuels (10 % des effectifs dans le 2nd degré), auxquels les rectorats... [...]
Aurélie Collas

Extrait de lemonde.fr 09.10.16 : En ZEP, l’instabilité des équipes est source d’inégalités

 

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