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Agression d’une enseignante au lycée ZEP d’Etampes

5 janvier 2006

Extrait du « Nouvel Obs » du 04.01.06 : Etampes : tension entre les profs

Selon le secrétaire général de l’Unsa-Education, des tensions "existent" entre les professeurs du lycée où une enseignante a été agressée

L’atmosphère est "électrique" et "des tensions existent entre les enseignants" au lycée professionnel Louis Blériot d’Etampes (Essonne), où une enseignante a été poignardée le 16 décembre, a déclaré mercredi 4 janvier Patrick Gonthier, secrétaire général de l’Unsa-Education.
Présent mardi 3 janvier lors de la réunion entre l’équipe pédagogique, des parents d’élèves, le recteur, l’inspectrice d’académie, le député-maire d’Etampes et le procureur-adjoint de la République, Patrick Gonthier y a observé "des malentendus" et "des tensions entre les enseignants qui n’ont pas la même perception de la situation".

"Le recteur n’est pas arrivé les mains vides", a-t-il expliqué, souhaitant que "certains collègues ne fassent pas semblant de mal entendre", puisque certains d’entre eux ont en effet estimé que ses propositions (créations de postes) n’étaient "pas claires".

"Pour nous, maintenir la pression sur le rectorat, c’est bien, mais l’établissement doit retrouver son rôle, des postes supplémentaires lui permettront de mieux fonctionner mais il faut éviter que son image soit dégradée", a-t-il analysé.

Peu de violence grave

Pas favorable à l’exercice éventuel d’un droit de retrait, Patrick Gonthier a rappelé que "ça donnerait l’impression que c’est un établissement dangereux, ce qui n’est pas le cas". "La violence grave n’y est pas répandue", a-t-il ajouté.

Selon lui, Louis Blériot "est au milieu de conflits qui le dépassent". Entre la région, à gauche, et la municipalité, à droite, notamment. Mais aussi parce que son équipe a le sentiment de récupérer des formations qui sont plus de l’ordre de l’insertion que de l’éducation, sans obtenir pour autant un classement en ZEP, comme écoles et collège alentour.

"C’est un établissement dont on avait du mal à distinguer l’avenir car on devait le fermer, on a laissé la situation se dégrader", a précisé de secrétaire général de la deuxième fédération de l’Education.

Il a rappelé que le recteur de l’académie de Versailles Alain Boissinot avait rejeté la demande de classement en ZEP formulée par les enseignants parce que les orientations du ministère sont actuellement vers une réduction du nombre d’établissements classés ZEP.

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Rappel du 18 décembre 2005 :
Les ZEP à nouveau considérées comme dispositif antiviolence

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