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Les chefs d’établissements dans les zones difficiles sont moins menacés par le burn out car on s’y "serre les coudes" (enquête de Georges Fotinos sur les personnels de direction des 1er et second degrés)

28 avril 2017

Additif du 20.10.17

Les Perdir réclament une plus grande autonomie d’établissement
Une enquête sur le moral des personnels de direction révèle que ces derniers souhaitent une plus grande autonomie d’établissement, notamment en ce qui concerne les recrutements.

L’étude de Georges Fotinos sur le moral des personnels de direction des établissements du premier et du second degré a été publiée ce 18 octobre. Le chercheur et ancien inspecteur d’académie est revenu, lors d’une table ronde mercredi, sur les résultats de cette enquête d’envergure.

Une étude pour évaluer le moral des Perdir
Menée avec le médecin psychiatre José-Mario Horenstein, cette étude a été réalisée en février dernier auprès de près de 3 000 chefs d’établissements et adjoints. L’objectif ? Connaître l’état du moral des personnels de direction et proposer des pistes d’action susceptibles d’apporter des améliorations.

Cette enquête, dont les premiers résultats avaient été diffusés en avril dernier, révélait des points positifs : par exemple, 81% des Perdir s’estiment satisfaits de l’intérêt de leur travail, et et 94% d’entre eux jugent avoir la considération des élèves. Mais également des points noirs : 84 % trouvent que les décisions les concernant sont prises « d’en haut ». 84 % déplorent en outre de trop nombreuses réorganisations du système éducatif.

L’autonomie des établissements, une piste pour améliorer la situation des Perdir
L’enquête a également cherché à faire émerger, par des entretiens avec les personnels de direction, des propositions pour améliorer leur moral. Parmi les 72 pistes identifiées, une plus grande autonomie d’établissement. Et particulièrement, selon les 3 000 personnels interrogés dans l’enquête, en ce qui concerne le recrutement. 31 % d’entre eux le citent en effet comme l’un des principaux composants de l’autonomie.

« L’autonomie doit permettre aux chefs d’établissement de mener un travail, non pas plus confortable, mais plus efficace , a estimé Philippe Tournier, du SNPDEN, lors de la table ronde. Quand les Perdir évoquent le recrutement, ils veulent dénoncer le fait que certains personnels ne sont plus en état d’assurer leurs missions : on ne donne pas de classes à examen à certains collègues, par exemple », a-t-il expliqué.

« Derrière l’évocation du recrutement, il ne faut pas voir une volonté du chef d’établissement de choisir des personnes, mais plutôt des profils adaptés aux caractéristiques de l’établissement », a relevé Patrick Roumagnac, du SIEN-Unsa, jugeant que « face à des acteurs qui expriment leur mal-être, la réponse doit être basée sur la confiance ».

L’enquête complète de Georges Fotinos et José-Mario Horenstein est disponible sur le site de la Casden

Extrait de vousnousils.fr du 20.10.17 : [Les Perdir réclament une lus grande autonomie d’établissement >http://www.vousnousils.fr/2017/10/20/les-perdir-reclament-une-plus-grande-autonomie-detablissement-608789]

 

3000 chefs d’établissement témoignent de leurs conditions de travail

Les premiers résultats d’une enquête sur le moral des personnels de direction du premier et du second degré, menée par le chercheur Georges Fotinos, ont été diffusés ce matin lors d’une conférence de presse. Chiffres clés.

Georges Fotinos, docteur en géographie et ancien inspecteur d’académie, spécialiste des questions sur le climat scolaire, chargé de mission d’inspection générale, a conduit une nouvelle étude portant sur le moral des personnels de direction pour l’année scolaire 2015-2016, en collaboration avec José Mario Horenstein, médecin psychiatre auprès de la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale). Cette étude est parrainée par la CASDEN et a deux objectifs : mieux connaître la situation de « mal être » et le « mal compris » ressentis par les personnels de direction et proposer des pistes d’action.

Extrait de vousnousils.fr du 25.04.17 : 3000 chefs d’établissement témoignent de leurs conditions de travail

 

15 % en burn-out clinique
Pour sa part, Mario Horenstein, psychiatre, estime que 15 % des personnels de direction sont "en burn-out clinique", c’est à dire nécessitant une prise en charge médicale, mais qu’un sur quatre est en état d’épuisement professionnel. Ceux qui sont le plus menacés sont des proviseurs adjoints des LEGT, ceux qui sont depuis 30 ans dans la fonction, et ceux qui sont dans des établissements "moyens". En effet, dans les établissements difficiles, "on se serre les coudes".

Extrait de touteduc.fr du : Le malaise des personnels de direction (une étude de G. Fotinos et M. Horenstein)

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