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L’accompagnement à l’école : dispositifs et réussite des élèves, par Catherine Reverdy (Dossier de veille de l’Ifé, juin 2017) (avec un focus sur le PDMQDC)

1er juillet 2017

Reverdy Catherine (2017). L’accompagnement à l’école : dispositifs et réussite des élèves. Dossier de veille de l’IFÉ, n°119, juin 2017, 32 p.

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Extrait du résumé

Que propose le système éducatif pour accompagner tou.te.s les élèves dans leur apprentissage ? Beaucoup de dispositifs pédagogiques, sous toutes les formes possibles : des dispositifs externes à la classe, en petits groupes, en groupes de besoin, en ateliers à l’intérieur de la classe, avec des enseignant.e.s supplémentaires, des enseignant.e.s spécialisé.e.s, etc. [...]

 

Note du QZ : Voir en particulier page 23 : Focus sur les enseignant.e.s
surnuméraires et le dispositif « Plus de maitres.ses que de classes », avec une distinction entre "co-enseignement et "co-intervention" (p. 24). Voir extrait de Touteduc ci-dessous.

 

[...] PDMQDC
Le dossier s’intéresse alors à un autre dispositif, le "Plus de maitres.ses que de classes" et au co-enseignement, dont l’UNESCO donne la définition suivante : "un enseignement avec au moins deux professionnels travaillant dans la même classe au même moment", ce qui suppose "un travail commun assez poussé entre les deux enseignant.e.s de même statut, au-delà de la co-intervention pour laquelle en général un.e enseignant.e joue le rôle principal et l’autre l’accompagne dans la gestion des élèves par exemple". Le co-enseignement permet "une amélioration des compétences des enseignant.e.s". Mais il a aussi des inconvénients. En Finlande par exemple, "il reste au niveau de l’innovation et n’entre pas vraiment dans la culture enseignante, même lorsqu’un programme incite financièrement les enseignant.e.s à le pratiquer et même si le regard sur le co-enseignement est toujours bienveillant." Il se heurte à un obstacle majeur, le temps de préparation commun.

Contrairement aux dispositifs précédents, "Plus de maitres.ses que de classes" est d’emblée pensé comme un travail en équipe pédagogique, "puisque les différentes étapes de sa mise en oeuvre consistent à analyser les ressources existantes". L’enseignant surnuméraire est majoritairement dans la classe avec ses collègues, et pas seulement chargé.e de coordonner les actions, l’évaluation du dispositif est intégrée au projet, "mais elle se révèle difficile à mettre en oeuvre". D’ailleurs, faut-il évaluer l’amélioration des apprentissages des élèves ou la modification des pratiques enseignantes ?

Extrait de touteduc.fr du 03.07.17

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