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L’enseignement catholique, l’éducation prioritaire et la mixité sociale

8 octobre 2018

L’enseignement catholique veut relever le défi de la mixité sociale

[…] Pour Pascal Balmand, si l’éducation prioritaire change de visage, alors l’enseignement privé catholique s’inscrira dans cette démarche. Pour ce qui concerne l’enseignement catholique, il existe depuis 2017 un redéploiement interne des financements au profit « d’établissements à moyens éducatifs renforcés ». En appliquant des critères tels que l’origine sociale des élèves et la valeur ajoutée des résultats aux examens, on trouve 110 établissements jugés prioritaires, sur un total de 2 900 dans le second degré privé catholique. La majorité sont des collèges ruraux et des lycées professionnels. « Si l’on entrait dans une carte de l’éducation prioritaire, ce serait sans doute beaucoup plus, puisque notre dispositif actuel ne comprend pas les écoles primaires », tempère Pascal Balmand.
Il n’en reste pas moins que l’entrée de l’enseignement privé dans l’éducation prioritaire bousculerait des équilibres anciens. A ce jour, l’enseignement privé bénéficie de subventions selon une règle en vigueur depuis la loi Debré de 1959 : puisque 20 % des enfants sont dans l’enseignement privé, celui-ci reçoit 20 % du total des enveloppes de l’Etat.

Extrait de lemonde.fr du 04.10.18 : L’enseignement catholique veut relever le défi de la mixité sociale

 

L’enseignement catholique à qui perd gagne avec les réformes Blanquer

L’enseignement catholique sort il gagnant ou perdant des réformes introduites par JM Blanquer ? Présentant la rentrée de l’enseignement catholique le 4 octobre, Pascal Balmand, son secrétaire général, s’est démarqué de leur philosophie et a déploré les suppressions de postes. Mais au final, l’enseignement catholique sait tirer parti de la politique menée par JM Blanquer.

[…] L’éducation prioritaire ouverte à l’Ecole catholique
Mais ce que salue particulièrement P Balmand c’est la nouvelle politique d’éducation prioritaire lancée par JM BLanquer. Il évoque "une approche qui semble correspondre à celle que nous avons développée avec notre politique des établissements à moyens éducatifs renforcées". Le passage d’une logique territoriale à des moyens distribués établissement par établissement en fonction d’indicateurs, sans fort pilotage national, convient tout à fait à l’enseignement catholique. "Il en résulterait que deviendrait possible l’association de nos établissements à cette politique". L’enseignement catholique arriverait ainsi à bénéficier des moyens de l’éducation prioritaire qui lui est fermée jusque là.

Grâce au gouvernement, 2019 pourrait être une année tournant pour l’enseignement catholique. La logique de mise en concurrence des établissements, même si P Balmand réfute cette vision, va jouer au bénéfice de l’Ecole catholique tout comme la logique sélective de Parcoursup. 2019 verra aussi les recettes de ses écoles renforcées par les versements des communes suite à la scolarité obligatoire à trois ans. L’enseignement catholique pourra aussi se développer dans les zones où il est faiblement implanté grâce à la nouvelle politique prioritaire dès 2020. Si P. Balmand critique le libéralisme de JM Blanquer, il se félicite aussi de "sa volonté d’écoute réelle" et des "avancées" qui en découlent.

Extrait de cafepedagogique.net du 05.10.18 : http://www.cafepedagogique.net/lexp...

 

Comment l’école catholique décline les réformes Blanquer

[…] Raisonner en fonction du profil des élèves et non plus de zones prédéfinies
Pascal Balmand a aussi évoqué le chantier ouvert mercredi 3 octobre par le ministre, en confiant à l’inspectrice générale Ariane Azéma et à l’artisan de la réforme du lycée Pierre Mathiot une mission portant sur l’éducation prioritaire. « Elle pourrait conduire à sortir de la logique de zonage et de tout ou rien qui prévalait jusqu’ici », a-t-il salué.

L’État, à l’avenir, pourrait allouer son surcroît de moyens aux établissements en fonction du profil des élèves, et non plus de zones prédéfinies. Cela pourrait permettre à l’école catholique de prendre pleinement part à cette politique, là où jusqu’ici, malgré sa démarche volontariste pour faire réussir plus d’enfants en difficulté scolaire ou sociale, elle en était tenue à l’écart parce que ne s’inscrivant pas dans la carte scolaire.

Extrait de la-croix.com du 04.10.18 : Comment l’école catholique décline les réformes Blanquer

 

Sur le site OZP,
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