> Rythmes scolaires > Rythmes scolaires et de l’élève : OTS (EN), Accueil périscolaire (...) > Rythmes scol. (Actions locales en REP/REP+) > Instauration de la pause méridienne dans les écoles ZEP de Saint-Nazaire (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Instauration de la pause méridienne dans les écoles ZEP de Saint-Nazaire (maville.com)

4 octobre 2004

Extrait de « maville.com » du 02.10.04 : les ZEP de Saint-Nazaire diffusent

Des ateliers pour les écoliers le midi

La Ville a étendu la Pause méridienne des ZEP à toutes les écoles.

C’est officiel, la Pause méridienne s’installe dans les habitudes des élèves des vingt écoles élémentaires de la Ville. Jeux de cours, arts plastiques, danse, musique... leur sont proposés avant et après le repas par les animateurs de l’OMJ (office municipal de la jeunesse) et le personnel communal.

La vie ne s’arrête pas entre midi et deux heures pour les 2 800 scolaires que nourrit le service de restauration municipale. Cette pause peut aussi devenir un temps d’apprentissage et de plaisir. C’est le but de la Pause méridienne instaurée, depuis la rentrée dernière, par la Ville. Une action qui était déjà en place depuis six ans dans les six écoles élémentaires de Zone d’éducation prioritaire (ZEP). Depuis l’an dernier, les vingt écoles élémentaires de la Ville sont concernées. « Mais l’an dernier nous avons été surtout préoccupés par l’organisation. Maintenant nous souhaitons informer les parents, qui ont juste entendu ce que leurs enfants en disaient », confie Jacqueline Trégret, adjointe au maire à l’éducation et à la petite enfance.

Le principe de la Pause méridienne est simple : pendant le repas on s’intéresse au contenu de son assiette, avant et après on participe, ou non, aux activités. Si les animateurs de l’Office municipal des jeunes renforcent l’encadrement en proposant des ateliers spécifiques, 300 employés municipaux se mobilisent, chaque midi, autour des enfants (du personnel de cantine aux Atsem). « Chaque équipe propose des activités en fonction de ses compétences et de ses goûts ». Albert-Camus, par exemple, propose de la danse et de l’expression artistique. Les douze animateurs de l’OMJ « tournent » dans les écoles et offrent, en binômes, des activités comme le Journal informatique, du théâtre, des jeux collectifs... « En deux ans, toutes les écoles auront accueilli trois équipes d’animateurs », explique Eric Thuel, directeur de l’OMJ. A chaque fois, ils restent six semaines au sein de l’établissement, « pour s’inscrire dans la vie de l’école ». Viennent s’y ajouter quelques initiatives individuelles, comme celle du Conservatoire national de musique, qui propose des ateliers à l’école Gambetta.

Une organisation basée sur le volontariat. Ces ateliers n’ont rien d’obligatoire et les enfants peuvent y passer dix minutes, préférer jouer ou discuter avec les copains, ou être très assidus. Même si elle entre dans le Contrat éducatif local qui tend à « harmoniser la vie de l’enfant à l’école, dans les activités périscolaires et en vacances », elle doit rester un plaisir. Et l’apprentissage peut être très plaisant !

Isabelle Guillermic.

Répondre à cet article




Dans la même rubrique