> Vie scolaire : Climat, Décroch., Internats, Santé > Santé > Santé (Rapports officiels) > Une santé mentale dégradée pour plus d’un élève de 3e sur dix, (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Une santé mentale dégradée pour plus d’un élève de 3e sur dix, particulièrement chez les filles et dans les milieux favorisés (Drees)

7 septembre 2020

Une santé mentale dégradée pour plus d’un élève de 3e sur dix
Une étude de la Drees, publiée vendredi 4 septembre, montre que la détresse psychique est plus forte chez les filles que chez les garçons

[...] Les adolescents issus de milieu social favorisé sont particulièrement nombreux parmi ceux qui ont une santé mentale dégradée (24 %) et composent 15 % du groupe le plus touché. « Les premiers relèvent plus de la dépression. Les seconds, qui disposent des indicateurs les plus extrêmes, semble plus relever de critères “borderline” », commente la chargée d’étude sur la santé mentale.

Outre la consommation de drogue, associée à une santé mentale plutôt mauvaise, l’hygiène de vie joue aussi un rôle important. Ainsi, l’étude note une grande différence sur la prise régulière d’un petit-déjeuner entre les élèves qui se sentent très bien mentalement (73 %) et ceux qui ont une santé mentale très mauvaise (39 %).

L’étude souligne aussi le lien complexe entre les tentatives de suicides, les pensées suicidaires ainsi que les blessures auto-infligées. « Statistiquement, ces trois phénomènes sont liés, mais il n’y a pas d’explication univoque. Les scarifications peuvent être, pour certains, la première étape d’un comportement suicidaire qui peut aller jusqu’à un passage à l’acte. Et pour d’autres, cela va permettre d’échapper à une souffrance plus importante et éviter la tentative de suicide », analyse la chargée d’étude de cette enquête.

Extrait de lemonde.fr du 04.09.20

 

Voir aussi

La santé mentale des jeunes se dégrade en Europe
Selon une étude de l’OMS menée tous les quatre ans, les enjeux économiques et environnementaux pèsent sur l’état psychique des adolescents.

[...] « Les comportements les plus délétères et les problèmes de santé sont plus présents dans les milieux défavorisés », souligne Emmanuelle Godeau. A l’heure où le monde entier fait face au Covid-19, la question est de savoir quel en sera l’impact sur la vie des jeunes. Il pourra être mesuré dans les prochaines vagues de l’étude.

Extrait de lemonde.fr du 19.05.20

 

Voir aussi l’étude de la Drees de 2009

Répondre à cet article