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Des fiches pour tout savoir sur l’éducation prioritaire
Dernière mise à jour : mai 2012
Chiffrer le coût de l’éducation prioritaire n’est pas chose facile : certains crédits sont accordés en fonction du projet, d’autres sont accordés de manière systématique.
Les ZEP bénéficient de certains moyens après négociation :
les moyens supplémentaires attribués à toutes sont la conséquence de l’application des projets de réseau.
Si la distribution inégale de subsides publics en faveur des établissements en éducation prioritaire n’est pas une condition suffisante pour améliorer les résultats scolaires, elle est cependant nécessaire lorsqu’il faut (re)mettre le système scolaire en situation de fonctionner normalement quand les conditions sont trop dégradées et que des projets justement ambitieux doivent être mis en œuvre.
D’autres moyens sont affectés de manière systématique :
– Les moyens en heures d’enseignement sont en général plus importants que dans les autres établissements. C’est ainsi que, en 1998 par exemple, les classes de ZEP ont en moyenne deux élèves de moins que les classes hors ZEP. La scolarisation en maternelle dès l’âge de deux ans est plus développée : 40 % en ZEP, contre 34 % hors ZEP [1].
– Les postes d’infirmiers et d’assistants sociaux sont plus nombreux.
– Les personnels bénéficient de certains avantages financiers et des mesures indemnitaires et statutaires.
Des moyens sont aussi accordés dans le cadre de la politique de la Ville.
Documents
– Quelle priorité dans l’attribution des moyens à l’éducation prioritaire ?, par Jeljoul, Martine, Degabriel, Roland, in Education & formations n° 61, octobre-décembre 2001.
– "Le coût de l’éducation prioritaire". Rencontre OZP du 23 janvier 2002
Des rapports officiels (les plus récents en tête)
[1] Note de la DPD, n° 98-15