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Ultime rentrée scolaire de Jean-Michel Blanquer : un quinquennat de régressions pour l’école
Avec une certaine idée de l’école en tête, le ministre Blanquer a pratiqué la technique du fait accompli. Il a géré la crise sanitaire à coups de protocoles jamais co-construits, constamment modifiés, toujours imposés.
[...] Plus subtil encore : en focalisant son discours sur des représentations et des images nostalgiques d’une école idéalisée (les méthodes de lecture, le port de l’uniforme…), le ministre Blanquer a tenté de détourner l’attention de sujets de fond comme par exemple celui des classes de CP et de CE1 à 12 élèves (qui dans l’absolu peut y être opposé ?).
Petit rappel s’il en était besoin : ce dispositif n’a pu voir le jour qu’en supprimant des milliers de postes dans les collèges et les lycées alors que son efficacité reste encore très largement à démontrer, comme vient d’ailleurs de le souligner dans une note d’analyse l’Institut néo-libéral Montaigne pourtant très proche du ministre Blanquer.