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Accueil des primo-entrants à l’université (dossier de la revue de l’Iréa, n°3, décembre 2021)

24 décembre 2021

"L’accueil des primo-entrants à l’uiversité"
Revue del’Iréa, n° 3 , décembre 2021
Cette Revue (48 pages) est réservée aux adhérent-e-s de l’Iréa . Elle leur sera transmise.
Pour celles et ceux qui seraient intéressé-e-s, rendez vous aux rubriques Nous écrire et Nous rejoidre du site .

TABLE DES MATIERES

Présentation. (page 4)
Sylvain Dzimira

L’université, avec ses étudiants (page 8)
Yves Lichtenberger

L’enjeu de demain : la diversité (page 14)
Jean-Michel Jolion

Identifier les pratiques d’études des primo-arrivants à l’université pour mieux les accompagner (page 19)
Isabelle Bournaud, Marie Joëlle Ramage

Casser l’anonymat des amphis, personnaliser la relation avec l’étudiant ((page 24)
Corinne Berthon-Bonnassieux, Anne de Rugy

Politique d’accueil des primo-entrants à l’université (page 32)
Allouache Ferroudja

Appel à "refonder l’université française" paru dans le Monde (14/05/2009) (page 39)

Hors thème (page 44)

Mauss syndicaliste (page 44)
Sylvain Dzimira

Les auteurs du numéro (page 47).

 

Quel accueil pour les étudiants qui "n’ont pas les codes" à l’Université (revue de l’IREA)

Quel accueil pour les étudiants "primo-entrants" à l’Université ? s’interroge l’IREA. L’institut de recherche du SGEN-CFDT consacre le n°3 de sa revue à ces lycéens qui n’ont pas "les codes" mais qui ne doivent pas être condamnés à l’échec. En effet, l’Université est aujourd’hui "le produit d’une massification de l’enseignement supérieur qui a répondu à la fois - c’est la force et l’ambiguïté du processus - à un souci de démocratisation et à une élévation du niveau de qualification des emplois". Elle est donc confrontée à des exigences "d’ouverture sociale et de professionnalisation, auxquelles s’ajoutent des attentes de contribution des formations et de la recherche à la cohésion sociale du pays, aux transformations de ses organisations et à la croissance de son économie".

"Les universités se trouvent ainsi au pied du mur d’un élargissement de leurs missions auquel leur histoire ne les a pas préparées", et la sélection est alors une "fausse réponse" qui "ne fait que reproduire les stéréotypes de l’élite française". Certes, "pour se donner bonne conscience, on invente des processus d’ouverture sociale", mais "l’ouverture sociale, ce n’est pas la gestion de cas particuliers, ce doit être le cas général".

La revue donne en exemple l’ouverture des STS aux bacheliers professionnels : "Le pari a été gagnant. Longtemps proche de 50 %, le taux de réussite des bacheliers professionnels au BTS est maintenant proche de 62 %."

Autre exemple, celui d’une recherche sur les étudiants en échec dès les premiers mois. Leur gestion du temps est déficiente, ils ne travaillent pas en dehors des cours, ne planifient pas leur travail, travaillent au dernier moment, ils ne s’entrainent pas sur les exercices déjà fait ni sur de nouveaux exercices, ne cherchent pas à faire des liens entre leurs connaissances, ne cherchent pas des exemples qui illustrent les cours... Ne peut-on pas leur faire prendre conscience rapidement des bonnes et des mauvaises pratiques "dans le cadre de dispositifs d’aide à la réussite", voire dès le lycée ? Pourquoi pas "un semestre de transition entre le secondaire et le supérieur sans allonger la durée de la scolarité", mais où le nombre des cours magistraux est réduit et le nombre de travaux dirigés est doublé ?

Extrait de touteduc.fr du 23.12.21

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