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Nouvelles des ZEP de l’Ile Maurice

14 août 2006

Extrait de « L’Express.mu » du 14.08.06 : Le « Top Ten » des valeurs des jeunes

Qui a dit que les jeunes n’avaient pas de valeurs ? Contrairement aux idées reçues, ils ont des convictions et regorgent d’initiatives. À l’occasion de la Journée mondiale de la jeunesse, célébrée hier, et d’une conférence le 26 août, les jeunes décortiquent les valeurs humaines.

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Diana Sateapachetty-Flore, la dévouée

Le social est venu à la présidente du Leo Club de Port-Louis comme une évidence. Aujourd’hui, Diana ne s’arrête pas. Avec un groupe de jeunes de 16 à 28 ans, elle fait des collectes de vivres dans les supermarchés pour les distribuer aux familles défavorisées de Tranquebar, Pailles ou Roche-Bois. Dans la même optique, elle collecte des livres venant de généreux donateurs pour en faire profiter les jeunes qui séjournent dans les hôpitaux et les adolescents de Rodrigues. « Ce qui me tient particulièrement à cœur, c’est de pouvoir dépister les enfants des écoles ZEP qui ont des problèmes de vue et de les référer aux oculistes qui s’occupent d’eux gratuitement. Le Lions Club leur offre ensuite les lunettes appropriées. » Et pour bannir le fameux generation gap, Diana se penche sur le projet de faire travailler les jeunes et les moins jeunes de concert

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Retour des distributions de pain hors ZEP dans l’ile Maurice

Extrait de « L’Express.mu » du 13.08.06 : Le ministère des Finances ordonne le retour du pain dans les écoles

Retour à la case départ. Après de multiples tergiversations, le gouvernement revient sur sa décision d’arrêter de fournir du pain maison quotidiennement à chaque écolier du primaire.

Dans une circulaire, envoyée mercredi dans les écoles, le ministère de l’Education indique que la distribution “est maintenue jusqu’à nouvel ordre”. Les maîtres d’école et les Parent-Teacher Associations doivent donc prendre les dispositions nécessaires dès la rentrée, ce lundi.

La décision de maintenir le statu quo émanerait du ministère des Finances qui en a avisé celui de l’Education, il y a quelques jours. Ironiquement, c’était Rama Sithanen, ministre des Finances, qui avait annoncé la fin du school feeding programme, lors de la présentation du budget le 9 juin. Seules les trente écoles des zones d’éducation prioritaires ne tombaient pas sous le coup de cette décision.

Pour les syndicats, ce retour en arrière est une victoire à mettre à leur profit. “Nous avons fait pression et ça a marché. Nous voulons que le programme continue et n’accepterons pas qu’il soit prolongé temporairement. Nous n’accepterons pas de ciblage”, assure Vinod Seegum, président de la Government Teachers’ Union.

Il estime que c’est la marche du pain qui a enfoncé le clou. Elle a été organisée par la plateforme syndicale, samedi, et a réuni environ 2 000 personnes à Quatre-Bornes.

L’association des maîtres d’école apprécie la décision gouvernementale. “Il faut maintenant attendre de voir ce qui se passera ensuite”, anticipe son président, Bhoseduth Ramsewak.

En fait, depuis le 9 juin, le school feeding programme connaît un grand cafouillage. Au départ, il était question de supprimer purement et simplement le pain distribué gratuitement à tous les écoliers dès le lendemain de la présentation du budget. Ensuite, les autorités ont prolongé cette distribution jusqu’à fin juin.

A la suite de la pression de l’opinion publique, une nouvelle formule a été proposée sur un mode intérimaire quelques jours avant l’expiration du délai de fin juin. Le ministère de l’Education proposait de maintenir le programme pour les enfants les plus pauvres. Aux maîtres d’école de choisir qui sont ceux qui tombaient dans cette catégorie.

Devant le refus des maîtres d’école, il a ensuite été décidé d’envoyer des circulaires à tous les parents pour qu’ils y indiquent s’ils souhaitent que leurs enfants continuent à bénéficier du pain maison offert par l’Etat.

Cette recommandation a été faite par un comité mixte. Mais là encore, cette formule n’a pas accroché dans le public. Entre-temps, le school feeding programme a été étendu jusqu’à la fin du second trimestre, une prolongation maintenant de nouveau rallongée pour un délai indéfini.

Le school feeding programme a coûté environ Rs 26 millions à l’Etat pendant l’année financière 2005 - 2006.

Patrick Hilbert

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