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Un lien entre la liste des établissements « violents » et celle des EP1

31 août 2006

Extrait de « L’Expresso » du 31.08.06 : Le Point publie la carte des établissements violents

Selon Le Monde, Le Point devrait publier le 31 août la carte des 334 établissements scolaires connaissant le plus d’actes de violence scolaire. Cette publication stigmatisera-t-elle davantage ces établissements ou générera-t-elle davantage d’aides ?

Le magazine prend le risque d’entretenir les peurs.

Pourtant, l’étude officielle sur laquelle s’appuie Le Point, montre un ralentissement de la violence scolaire. " "On enregistre une hausse de 1% (en 2004-2005) par rapport à l’année scolaire 2003-2004, beaucoup plus modérée que celle de 12% enregistrée en 2003-2004. Comme les années précédentes, seule une proportion limitée d’établissements a signalé un grand nombre d’actes : la moitié des incidents sont déclarés par 10% des établissements seulement... Les auteurs et les victimes des actes de violence signalés sont en très grande majorité des élèves".

Pour le sociologue Eric Debarbieux, interrogé par le Café, " en ce qui concerne la montée de la violence, il faut souligner plutôt la stabilité : depuis 1993 en France on n’observe pas une progression globale. C’est ce que nous disent les enquêtes de victimation. La violence est ciblée sur quelques établissements en lien avec l’exclusion sociale".

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Extrait du « Monde » du 30.08.06 : Pour la première fois, un classement recense les établissements scolaires les plus violents

Au terme de dix-huit mois de bataille juridique, Le Point publie, jeudi 31 août, une carte de France des établissements scolaires les plus violents. Utilisant des données obtenues auprès du ministère de l’éducation nationale, l’hebdomadaire a classé les collèges et lycées les plus violents : du "plus paisible" - le collège La Martinière de Lyon qui recense 23 actes de violence cette année - au plus violent - le collège Condorcet de Nîmes qui en comptabilise 285.

La carte de France établie ainsi prend en compte les chiffres concernant les 234 collèges, 100 lycées généraux et technologiques et 100 lycées professionnels subissant le plus d’actes de violence.

Le ministère ne délivre chaque année qu’une synthèse des résultats du logiciel d’information sur la violence scolaire Signa, mis en place en 2001 et alimenté par 94 % des chefs d’établissement. Pour obtenir ces résultats détaillés, trois journalistes ont mené une bataille juridique, initiée en janvier 2005, effectuant des demandes répétées auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) puis un recours au tribunal administratif. En juin 2006, la CADA a déclaré la base de données "document public", ne laissant plus le choix au ministère qui a fourni au Point les deux millions de données informatiques.

On découvre ainsi que 45 des quelque 5 000 collèges ont été le théâtre de plus de 100 actes de violence au cours de l’année 2005-2006, dont trois en répertorient plus de 200. En moyenne, les collèges ont été touchés par 14,8 actes de violence. Les 100 lycées généraux les plus violents ont enregistré en moyenne de 10 actes par établissement, moins touchés que les lycées professionnels, dans lesquels la moyenne atteint 15 actes de violence.

Carte de France des ZEP

En tout, la violence scolaire a augmenté de 1% par rapport à l’année dernière avec 82 007 faits de violence répertoriés dans 7 924 établissements scolaires publics. Le journal rapporte que les violences physiques sans arme sont les plus fréquentes (29,7 %), suivies des insultes graves et menaces (26 %). Trente-cinq ports d’arme à feu ont également été recensés.

La carte dessinée par Le Point rejoint le plus souvent celle des 249 collèges ZEP les plus difficiles, classés "ambition réussite" par le ministère.

Le logiciel Signa permet aux chefs d’établissement de recenser les actes de violence "graves", c’est-à-dire les "actes dont la qualification pénale est évidente", selon le ministère. Pour cela, 26 entrées sont proposées : de la violence avec arme à la tentative de suicide en passant par le racket, le trafic de stupéfiants, les incendies ou les dommages au matériel.

Parallèlement à cette enquête, un sondage BVA publié mercredi par le magazine Citato révèle que 89 % des jeunes de 15 à 25 ans scolarisés se sentent en sécurité dans leur établissement.

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Rappel : la « Note d’information » du ministère du 30 novembre 2005

Rappel : l’ anlayse d’Eric Debarbieux pour le Café pédagogique du 23 mars 2006

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Extrait de « VousNousIls », le 31.08.06 : 1er classement des établissements scolaires les plus violents selon Le Point

Le premier classement des 450 établissements scolaires les plus violents de France est publié dans l’hebdomadaire Le Point à paraître jeudi, à partir de la base de données Signa mise en place par l’Education nationale pour suivre les actes de violences à l’Ecole.

285 actes de violences au collège Condorcet de Nîmes, 133 actes de violences du collège Jean-Renoir de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), 253 à Las-Cazes à Montpellier et 168 à Jean-Rostand de Doullens (Somme) : l’hebdomadaire détaille la carte de France de la violence scolaire.

Trois journalistes du Point ont mené une bataille juridique de 18 mois contre le ministère de l’Education nationale pour obtenir le détail des données du logiciel Signa créé il y a cinq ans et, selon le journal, alimenté par les principaux de collèges et proviseurs de lycées de 94% des établissements publics (7.431 sur 7.924, sans les TOM).

Après avoir tenté de les obtenir directement, ils expliquent avoir, en janvier 2005, "saisi la commission d’accès aux documents administratifs (Cada) à deux reprises et déposé un recours devant le tribunal administratif".

La Cada a rendu un avis le 29 juin 2006 estimant que la base de données Signa était bien "un document public dont tout citoyen peut demander la communication".
Résultat : en plus du classement, l’hebdomadaire révèle que la violence scolaire a augmenté de 1% en 2005-2006 par rapport à l’année précédente. "Au total, selon Signa, 82.007 faits ont été recensés", affirme le Point.

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Extrait de « Yahoo actualités », le 31.08.06 : Parution du premier classement de la violence scolaire en France

PARIS (AFP) - De 23 actes de violences cette année au collège La Martinière de Lyon à 285 au collège Condorcet de Nîmes, Le Point a classé les 450 collèges et lycées les plus violents à partir de données de l’Education nationale obtenues après 18 mois de bataille juridique.

La carte de France des établissements (234 collèges, 100 lycées généraux et technologiques et 100 lycées professionnels) subissant le plus d’actes de violence est ainsi dressée dans l’hebdomadaire.

Le ministère ne délivre chaque année qu’une synthèse des résultats du logiciel d’information sur la violence scolaire Signa, mis en place en 2001 et alimenté par 94% des chefs d’établissements selon Le Point.

Pour obtenir les résultats détaillés, trois journalistes ont mené une bataille juridique, initiée en janvier 2005, et effectué "à deux reprises" une demande auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) puis un recours au tribunal administratif.

En juin 2006, la Cada a déclaré la base de données "document public", ne laissant plus le choix au ministère qui a fourni au Point "par mail" les "2 millions de données informatiques".

On découvre ainsi que 45 des quelque 5.000 collèges (DOM compris) ont été le théâtre de plus de 100 actes de violences, dont 3 plus de 200, au cours de l’année 2005/2006. En moyenne, les collèges ont été touchés par 14,8 actes de violence, révèle le Point.

Globalement moins touchés, les 100 lycées généraux les plus violents (10 actes de violence en moyenne en 2005-2006) subissent entre 23 et 108 faits de violence. Quant aux lycées professionnels (15 actes en moyenne), ils en réunissent de 28 à 110.

En tout, la violence scolaire a augmenté de 1% par rapport à l’année dernière avec 82.007 faits de violence dans 7.924 établissements scolaires publics (hors TOM). Le journal rapporte que les violences physiques sans arme sont les plus fréquentes (29,7%), suivies des insultes graves et menaces (26%). 35 ports d’arme à feu ont également été recensés.

Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Education a expliqué que "le ministre présentera les mesures de prévention et de lutte contre la violence en milieu scolaire lors de la conférence de presse de rentrée", jeudi, sans autre commentaire.

La carte dessinée par le Point rejoint le plus souvent celle des 249 collèges ZEP les plus difficiles classés "ambition réussite" par le ministère et qui doivent bénéficier à la rentrée de moyens supplémentaires, notamment une moyenne de quatre enseignants dits "chevronnés" chacun et d’assistants pédagogiques, étudiants chargés d’accompagner les élèves en difficulté.

Le logiciel Signa permet aux chefs d’établissement de recenser les actes de violence "graves", c’est-à-dire les "actes dont la qualification pénale est évidente", "les actes qui ont fait l’objet d’un signalement" à la police ou à la justice et ceux qui ont eu "un retentissement important dans la communauté scolaire", selon le ministère.

Pour cela, 26 "entrées" sont proposées : de la violence avec arme, à la tentative de suicide en passant par le racket, le trafic de stupéfiants, les incendies ou les dommages au matériel.

Pallèlement à cette enquête, un sondage de BVA publié mercredi pour le magazine Citato révèle que 89% des jeunes de 15 à 25 ans scolarisés se sentent en sécurité dans leur établissement.

Lucile Malandain

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Extrait de « France 2.fr » du 30.08.06 : Un classement de la violence scolaire

Le Point a classé les 450 collèges et lycées les plus violents à partir de données de l’Education nationale

Le magazine a obtenu les informations du ministère après 18 mois de bataille juridique. Trois journalistes ont combattu à partir de janvier 2005, pour avoir accès à des documents détaillés. Ils ont effectué "à deux reprises" une demande auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) puis ont lancé un recours au tribunal administratif.

En juin 2006, la Cada a statué la base de données sur les violences scolaire "document public", obligeant le ministère à fournir les informations au Point, "par E.mail", les "2 millions de données informatiques" sur le sujet.

Le ministère ne délivrait jusqu’ici chaque année qu’une synthèse des données du logiciel Signa consacré aux informations sur la violence scolaire. Instauré en 2001, il est alimenté par 94% des chefs d’établissements selon l’hebdomadaire.

Le logiciel Signa permet aux chefs d’établissement de recenser les actes de violence "graves", c’est-à-dire les "actes dont la qualification pénale est évidente", "les actes qui ont fait l’objet d’un signalement" à la police ou à la justice et ceux qui ont eu "un retentissement important dans la communauté scolaire", a précisé le ministère.

A cet effet, 26 "entrées" sont proposées : de la violence avec arme, à la tentative de suicide en passant par le racket, le trafic de stupéfiants, les incendies ou les dommages au matériel.

Les données générales

Le Point a déduit des données fournies par le ministère une carte de France des établissements (234 collèges, 100 lycées généraux et technologiques et 100 lycées professionnels) où ont été recensées le plus d’actes de violence.

Ainsi, plus de 100 actes de violences ont été relevés dans 45 des quelque 5.000 collèges (DOM compris). Dans cette première catégorie, 3 ont été le théâtre de plus de 200 violences, au cours de l’année scolaire 2005/2006. Les collèges ont subi 14,8 actes de violence, en moyenne sur l’année.

Les 100 lycées généraux les plus violents ont été été le théatre de 23 à 108 actes de violence. Quant aux lycées professionnels, ils en réunissent de 28 à 110. Ce qui représente 10 actes de violence en moyenne en 2005-2006 pour les premiers et 15 actes pour les seconds.

Le Point précise que les violences physiques sans arme sont les plus courantes (29,7%), suivies des insultes graves et menaces (26%). Il a également été recensé 35 ports d’arme à feu.

La répartition effectuée par Le Point recoupe le plus souvent celle des 249 collèges ZEP les plus difficiles classés "ambition réussite". Le ministère doit leur faire bénéficier à la rentrée de moyens supplémentaires. Avec notamment une moyenne de quatre enseignants dits "chevronnés" par établissement, et d’assistants pédagogiques, des étudiants chargés d’accompagner les élèves en difficulté.

Parallèlement à cette enquête, un sondage de BVA publié mercredi dans le magazine Citato révèle que 89% des jeunes de 15 à 25 ans scolarisés se sentent en sécurité dans leur établissement.

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Extrait du « Figaro » du 01.09.06 : Le premier classement des lycées et collèges les plus dangereux

Pour la première fois, le Point a réussi à dresser une carte détaillée de la violence scolaire en France, établissement par établissement. Les lycées professionnels arrivent en tête du classement devant les collèges et les lycées généraux.

Après une bataille juridique de 18 mois, des journalistes du Point ont réussi à obtenir le détail, établissement par établissement des violences scolaires. 82.007 faits de violence ont été recensés dans 7.924 établissements scolaires publics (hors TOM). Sont considérés comme faits de violence : la violence avec arme, la tentative de suicide, le racket, le trafic de stupéfiants, les incendies ou les dommages au matériel. L’hebdomadaire rapporte que les violences physiques sans arme sont les plus fréquentes (29,7%), suivies des insultes graves et menaces (26%). 35 ports d’arme à feu ont également été recensés.

Avec 285 faits de violence, le collège Condorcet de Nîmes arrive en tête de ce classement tandis que le collège La Martinière de Lyon arrive dernier avec 23 actes de violence.

Les lycées professionnels sont les plus violents

Avec 15 faits de violence en moyenne par an, les lycées professionnels, sont les plus violents. Ils sont suivis de près par les collèges qui sont touchés par 14,8 actes de violence par an. La carte dessinée par le Point rejoint d’ailleurs le plus souvent celle des 249 collèges ZEP les plus difficiles, classés « ambition réussite » par le ministère et qui doivent bénéficier de moyens supplémentaires à la rentrée. En queue du classement, les lycées généraux avec 10 actes de violence en moyenne en 2005-2006.

« Vision caricaturale de la situation »

Le SNPDEN (Syndicat National des personnels de Direction de l’Education Nationale) s’est dit « scandalisé » par ce « palmarès » basé sur les donnés du logiciel signa mis en place par l’Education nationale depuis la rentrée 2001 pour recenser les actes de violences.

Même son de cloche chez les parents d’élèves : « Ce classement est basé sur un logiciel, qui est purement déclaratif. Tout n’y figure pas. Certains chefs d’établissements remontent tous les actes graves, d’autres en partie seulement et certains pas du tout », a expliqué Brigitte Kerkhove, présidente nationale de la Peep. Pour la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques), « ce classement ne reflète pas la réalité, il donne une vision caricaturale de la situation ».

Le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, a quant à lui estimé que ce classement n’était « pas très pertinent » car il ne prenait pas en compte le nombre d’élèves par établissement.

D’après l’hebdomadaire, 88% de ces événements ont donné lieu à des suites internes contre leurs auteurs et 23% à des plaintes. Parallèlement à cette enquête, un sondage BVA publié mercredi pour le magazine Citato révèle que 89% des jeunes de 15 à 25 ans scolarisés se sentent en sécurité dans leur établissement.

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