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Les ZEP dans le Rapport d’inspection générale sur l’état des lieux des dispositifs d’éducation artistique et culturelle (oct. 2012)

12 octobre 2012

Additif 28 juin 2013

Le texte intégral du rapport sur le site du MEN

Note : Le rapport des inspecteurs généraux des Ministères de l’Education Nationale (Jean-Yves Moirin) et de la Culture (Anne-Marie Le Guevel et Jean-Marc Lauret), qui date d’octobre 2012, a été mis en ligne le 2 mai 2013 sur le site du ministère de la Culture

 

Rapport à monsieur le ministre de l’éducation nationale et madame la ministre de la culture et de la communication sur l’état des lieux des dispositifs d’éducation artistique et culturelle

Rapport d’Anne-Marie LE GUEVEL, Inspectrice générale des affaires culturelles, Jean-Marc LAURET, Chargé de mission d’inspection générale des affaires culturelles et Jean-Yves MOIRIN, Inspecteur général de l’éducation nationale.
80 p., octobre 2012

 

Extrait (page 6)

1.3 Répartition des dispositifs dans les zones d’éducation prioritaire
Les protocoles et circulaires interministérielles ont tous insisté depuis trente ans sur le rôle que l’éducation artistique et culturelle devait jouer dans la réduction des inégalités entre les territoires et les populations. L’orientation des actions en direction des élèves relevant de l’éducation prioritaire fut, dans ce contexte, une constante rappelée par tous les gouvernements. Les données disponibles ne permettent cependant pas d’afficher la pleine réussite de cet objectif.
Ainsi, les données transmises par la DGESCO (en août 2012) sur huit dispositifs dans le premier degré et les collèges (soit 16 dispositifs) permettent trois constats :
1/ dans trois académies seulement, plus de la moitié des dispositifs est orientée vers les élèves relevant de l’éducation prioritaire : Strasbourg (10 sur 16), Aix-Marseille et Paris (9 sur 16) ;

2/ dans dix académies, la totalité (16 sur 16) ou la quasi-totalité (15 sur 16) des dispositifs sont orientés à l’inverse vers les élèves ne relevant pas de l’éducation prioritaire. Ce chiffre s’élève à 25 académies sur 30 si on prend en compte les académies dont cinq dispositifs seulement sont orientés vers l’éducation prioritaire ;
3/ Aucun dispositif n’est orienté majoritairement vers les élèves relevant de l’éducation prioritaire.

Le constat est plus nuancé pour deux dispositifs :
- les classes à PAC sont présentes en priorité dans les collèges relevant de l’éducation prioritaire dans 12 académies sur 30 et dans les écoles dans 8 académies sur 30 ;
- les ateliers sont généralement créés dans les collèges de l’éducation prioritaire dans 12 académies sur 30. Les dispositifs les moins performants eu égard à cet objectif étant les chorales, les orchestres et les opérations « école, collège et lycéens au cinéma ».

Toutefois, cette analyse, faute de données, ne prend pas en compte les classes à horaires aménagés ni les conventions avec les collectivités territoriales.

Extrait de culturecommunication.fr du 02.05.13 : Rapport sur l’état des lieux des dispositifs d’éducation artistique et culturelle

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