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Les suppressions de ZEP évoquées dans la circulaire de rentrée 2007

janvier 2007

Extraits de « L’Expresso » du 19.01.07 : La circulaire de la rentrée 2007

Bien qu’en partance, le ministre publie une circulaire sur l’organisation de la rentrée 2007. Il espère que " la rentrée scolaire 2007 sera l’occasion de poursuivre la mise en œuvre des chantiers ministériels ouverts depuis 2005". L’avenir le dira...

Au primaire (...)

Au collège, (...)

L’ensemble du secondaire est concerné par deux mesures. D’une part la signature de "contrats d’objectifs" en collège et lycée. " En cohérence avec le projet d’établissement adopté par le conseil d’administration, le contrat d’objectifs est en effet conclu entre l’établissement et l’autorité académique à partir d’un diagnostic partagé. Il définit, au regard du programme annuel de performance académique, un petit nombre d’objectifs à atteindre (de trois à cinq), centrés sur les résultats des élèves, sur la base des orientations nationales et académiques ; il est doté d’indicateurs qui permettent d’apprécier la réalisation des objectifs. Ainsi, par exemple, s’agissant du remplacement de courte durée, à partir du bilan annuel réalisé dans chaque établissement sur la mise en œuvre du protocole, des objectifs d’efficacité seront intégrés au contrat. Ce contrat a une durée pluriannuelle qui pourrait être de 4 ans en collège et de 3 ans en lycée". Il s’intéresse donc d’abord à la rentabilité des moyens.

Sur ce terrain la circulaire annonce, dans sa partie sur l’égalité des chances, la suppression de nombreuses ZEP. " La carte de l’éducation prioritaire ne doit pas rester figée. C’est par un processus d’entrées et de sorties encadrées mais permanentes, rythmées par le calendrier de la contractualisation que doit s’effectuer la prise en compte des difficultés sociales et scolaires des élèves. L’évolution de la carte est pilotée par le ministère pour les “réseaux ambition réussite”, par les académies pour les “réseaux de réussite scolaire”. Cette solidarité nationale dans la répartition équitable de moyens qui ne se justifient plus dans certains secteurs, compte tenu des modifications sociologiques survenues en vingt ans, et qui sont nécessaires ailleurs, doit être bien comprise de tous. Les équipes qui verront leurs établissements sortir de l’éducation prioritaire ont droit à des explications claires sur la réalité nationale de la carte".

Le lycée (...)

En lycée technologique (...)

Dans l’enseignement professionnel (...)

La Circulaire

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L’extrait de la circulaire

concernant l’éducation prioritaire

Extrait du site du MEN : Préparation de la rentrée 2007

(...)

3 - L’égalité des chances mieux garantie

Dans l’intérêt bien compris de tous, l’enseignement scolaire doit amplifier la dynamique engagée au bénéfice de chaque élève quels que soient le cadre et les conditions de ses apprentissages.

3.1 L’éducation prioritaire : les réseaux ambition réussite et les réseaux de réussite scolaire

La relance de l’éducation prioritaire s’est traduite pour la rentrée 2006 par la mise en œuvre des réseaux “ambition réussite”. Ces réseaux ont constitué leurs comités exécutifs, formalisé leurs projets, défini les profils et missions des enseignants supplémentaires et des assistants pédagogiques. Au niveau national, un comité de pilotage présidé par le délégué à l’éducation prioritaire a été créé ainsi qu’un observatoire national de la réussite dans l’éducation prioritaire. Au niveau académique et sur le modèle du comité national, des comités académiques de pilotage ont été institués.

À la rentrée 2007, c’est l’ensemble des réseaux à publics prioritaires qui doivent sous l’autorité du recteur se constituer en réseau de réussite scolaire en s’inspirant de l’expérience des réseaux “ambition réussite”.
Il s’agit d’apporter aux élèves des réponses pédagogiques et didactiques concrètes et appropriées, en prenant en compte les difficultés sociales auxquelles ils sont confrontés dans le cadre d’une contractualisation renforcée entre les académies et les établissements mis en réseau. La réponse doit être proportionnelle et adaptée à la nature des difficultés rencontrées par les élèves et s’inscrire dans un projet porté par les équipes pédagogiques.
La carte de l’éducation prioritaire ne doit pas rester figée. C’est par un processus d’entrées et de sorties encadrées mais permanentes, rythmées par le calendrier de la contractualisation que doit s’effectuer la prise en compte des difficultés sociales et scolaires des élèves. L’évolution de la carte est pilotée par le ministère pour les “réseaux ambition réussite”, par les académies pour les “réseaux de réussite scolaire”. Cette solidarité nationale dans la répartition équitable de moyens qui ne se justifient plus dans certains secteurs, compte tenu des modifications sociologiques survenues en vingt ans, et qui sont nécessaires ailleurs, doit être bien comprise de tous. Les équipes qui verront leurs établissements sortir de l’éducation prioritaire ont droit à des explications claires sur la réalité nationale de la carte et les raisons de son mouvement. Tout comme les populations évoluent et sont mouvantes, la carte de l’éducation prioritaire doit impérativement s’adapter à cette situation vécue par les établissements et leurs équipes.

Pour les réseaux “ambition réussite”, le comité exécutif est désormais la seule instance de pilotage local, au plus près des besoins des élèves. Il remplace les conseils de zone et de réseau d’éducation prioritaire.
Le comité exécutif est composé, de droit, du principal de collège, de l’IEN, des directeurs et du coordonnateur devenu secrétaire de réseau. En tant que de besoin, le comité exécutif invite à ses séances les IA-IPR, les professeurs supplémentaires, enseignants des premier et second degrés, le médecin scolaire, l’infirmière scolaire et l’assistante sociale, les élus, les représentants des fédérations de parents d’élèves...

Il se réunit régulièrement afin de préparer, harmoniser, réguler les mesures destinées à faire vivre le réseau et décide collégialement des actions à mettre en œuvre. Il est en lien avec le conseil pédagogique du collège et les conseils des maîtres des écoles. Il rend compte de son activité aux conseils d’administration des EPLE, aux conseils d’école et aux autorités académiques. Il s’appuie sur les compétences d’expertise et d’évaluation des corps d’inspection.
Le secrétaire du comité exécutif est notamment chargé de préparer ses décisions et de les mettre en œuvre. Son action de coordination est à articuler avec les possibles missions de coordination pédagogique des professeurs supplémentaires.
Les corps d’inspection des premier et second degrés conduiront des actions de formation en direction des enseignants de l’éducation prioritaire. Ces actions prendront en compte les préconisations formulées par les inspections générales dans leur rapport consacré à “La contribution de l’éducation prioritaire à l’égalité des chances des élèves” et elles résulteront du nécessaire travail que les collèges d’IEN, d’IEN-ET, d’IEN-IO et d’IA-IPR mèneront en commun. La maîtrise de la langue écrite et orale et la maîtrise des codes scolaires sont notamment deux préconisations qui devront retenir l’attention des collèges d’inspecteurs.

À l’école, il sera important de travailler plus particulièrement la didactique du langage oral à tous les niveaux et en priorité à l’école maternelle, en accordant une attention particulière aux besoins des publics pour lesquels “la langue de l’école” est éloignée de la langue habituellement pratiquée.
Au collège, et en continuité avec l’école, la réflexion et la formation sur la maîtrise de l’écrit, en réception et en production, comme outil premier du parcours scolaire sera à approfondir dans les pratiques de classes, et ceci dans toutes les disciplines. La maîtrise de la langue comme outil transversal est désormais à considérer par les enseignants dans toutes les disciplines.
À l’école comme au collège, les études dirigées, qu’elles le soient par des enseignants ou par des assistants pédagogiques, sont à mettre en œuvre dès le CP. La plus-value qu’elles apportent aux élèves les plus fragiles n’est plus à démontrer.

Les indicateurs de performance inscrits en loi de finances constituent de précieux outils de pilotage de l’éducation prioritaire. Il s’agit dans le premier degré de réduire les écarts ZEP/hors ZEP et réseaux “ambition réussite”/hors réseaux “ambition réussite” tout d’abord dans la maîtrise des compétences de base en français et en mathématiques, ensuite dans la proportion d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard.
Dans le second degré, il s’agit de réduire les écarts ZEP/hors ZEP et réseaux “ambition réussite”/hors réseaux “ambition réussite”, d’une part dans la maîtrise des compétences de base en français et en mathématiques, d’autre part en ce qui concerne la réussite au brevet.

D’une manière générale, les objectifs poursuivis dans le cadre du projet de réseau doivent être en cohérence avec ceux des différents dispositifs développés sur le temps scolaire ainsi que hors temps scolaire, notamment en articulation avec la politique de la ville. Il en est ainsi de l’opération École ouverte, qui doit s’inscrire en complémentarité avec les actions développées tout au long de l’année scolaire dans le cadre ordinaire des enseignements, des actions mises en œuvre dans le cadre des contrats locaux d’accompagnement à la scolarité ou des dispositifs relais qui pourront se développer à la rentrée grâce à 300 emplois supplémentaires. Enfin, le lien école-famille doit être un axe majeur de travail des équipes pédagogiques pour construire la réussite de leurs élèves.
En ce sens, l’association étroite de l’école, des collectivités territoriales, des partenaires associatifs et des parents apparaît comme indispensable et garantit une cohérence d’action en direction des publics les plus fragilisés. Cette articulation peut s’opérer à tout moment dans le cadre des réunions du comité exécutif et plus particulièrement lors de l’élaboration et de la régulation des contrats “ambition réussite” ou des contrats de réussite scolaire.

Le texte complet de la circulaire

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