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Le CUCS de Papeete est signé pour les quartiers prioritaires

2 février 2007

Extraits de « Tahitipresse.pf », le 01.02.07 : Moorea-Maiao et Papara signent le contrat urbain de cohésion sociale de l’agglomération de Papeete

(Tahitipresse) - Le contrat urbain de cohésion sociale de l’agglomération de Papeete (CUCS) a été signé ce mardi en fin de matinée, à la résidence du haut-commissaire, en présence du président de la Polynésie française, Gaston Tong Sang. A noter l’entrée des communes de Papara (côte Ouest de Tahiti) et de Moorea-Maiao (île du vent) pour cette nouvelle signature.

La politique de la ville menée sur l’agglomération de Papeete depuis 1994 est le fruit d’un partenariat entre l’Etat, six communes dans un premier temps puis sept dès l’année 2001, et, à partir de 2004, du gouvernement de la Polynésie française qui participe au niveau financier et décisionnel.

Le 3ème contrat de la ville 2005-2006, signé au 1er juillet 2005, a eu une durée effective de 18 mois et a connu la mise en place progressive d’une équipe "agglomération" entièrement renouvelée. Le bilan de ce contrat permet cependant d’identifier certaines difficultés de mise en oeuvre et de réorienter les priorités.

Participaient également à cette réunion le président du syndicat mixte pour la gestion du contrat de ville, Roméo Legayic, et les maires de neuf communes des Iles du Vent.

Un projet de développement social et urbain en faveur des habitants de quartiers reconnus comme prioritaires

Ce contrat, qui est le cadre de mise en oeuvre du projet de développement social et urbain en faveur des habitants de quartiers reconnus comme prioritaires et ce jusqu’en 2009, pourrait être renouvelé après évaluation. Il se situe dans la ligne de la Loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003, dite "loi Borloo", et des priorités de l’Etat affirmées lors du comité interministériel des villes du 9 mars 2006. Ces priorités sont l’accès à l’emploi et le développement économique, l’habitat et le cadre de vie, l’accès à la santé, la réussite éducative, et la prévention à la délinquance.

Gaston Tong Sang ; "La solidarité sociale exige une économie solide et dynamique"

Gaston Tong Sang, en totale adéquation avec ces nouvelles mesures, tout comme les neuf maires des communes présentes, a salué la nouvelle adhésion des deux communes supplémentaires, Moorea-Maiao et Papara. "Je tiens à vous dire que j’ai parfaitement entendu que le document que nous nous apprêtons à signer est le fruit du travail consensuel des élus et des techniciens des communes, de l’Etat et du Pays et au-delà des clivages et des remous politiques que nous avons connus" a précisé le président.

"Face à ce consensus, je ne peux que m’incliner et m’inscrire dans la continuité en respectant les engagements pris pour poursuivre la politique sociale entreprise" a-t-il poursuivi avant d’"assurer que la construction de 1.300 logements par an reste notre priorité et notre objectif".

"Dès cette année, deux opérations sont programmées", a-t-il encore précisé : l’une dans le quartier de Hotuarea à Faa’a (côte Ouest de Tahiti) et l’autre dans le quartier de Timiona, à la lisière des communes de Papeete et de Pirae (côte Est de Tahiti).

L’ensemble des ministres, a précisé Gaston Tong Sang, a reçu des instructions pour, dans un premier temps, répertorier les moyens mis en place par le pays, les faire connaître et en faciliter l’accès. Et dans un second temps, faire des propositions "pour mieux accompagner la réinsertion de nos populations qui vivent l’exclusion". Pour le président du pays, "la solidarité sociale exige une économie solide et dynamique avec le retour de la confiance et de la stabilité, j’ai la certitude que la croissance ne tardera pas à faire son apparition ce qui entraînera le plein emploi".

Plus de 48 millions Fcfp de participation de l’Etat

"Je suis particulièrement sensible à l’effort supplémentaire que consent l’Etat en nous allouant à travers le CUCS la somme de 48.647.977 Fcfp (plus de 400 millions d’euros) en crédits fléchés pour la réussite éducative" a encore précisé Gaston Tong Sang.

Le CUCS sera géré par un groupement d’intérêt public de développement social urbain dit le GIP-DSU (qui sera mis en place dès l’adoption des textes réglementaires nécessaires et l’approbation par le conseil des ministres. Il remplacera, dans les mois à venir, l’actuel syndicat mixte. Cette structure, volontairement légère, repose sur une équipe permanente de quatre personnes, qui travaillent en étroite coopération avec l’Etat, les chefs de projet communaux et les services techniques du Pays.

ATP

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