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Les sénateurs évoquent à nouveau, un peu, les ZEP (site du Sénat)

4 décembre 2004

Site du Sénat du 03.12.04 : on parle à nouveau, un peu, des ZEP à la commission des finances.

Dans le cadre de l’examen du budget « Ville et rénovation urbaine » :

Les « équipes de réussite éducative »

Les « équipes de réussite éducative » sont prévues par l’article 55 du projet de loi de programmation pour la cohésion sociale. Cet article prévoit que des groupements d’intérêt public peuvent être créés pour apporter, en particulier par la création d’équipes de réussite éducative, un soutien éducatif, culturel, social et sanitaire aux enfants relevant de l’enseignement du premier et du second degrés, dès lors que ce soutien n’est pas pris en charge par la caisse des écoles.

Le programme 15 du plan de cohésion sociale, intitulé « accompagner les enfants en fragilité », prévoit la création de telles « équipes de réussite éducative ». Il apporte à leur égard les informations suivantes :

« Ces équipes mobilisent, autour de l’enfant et des parents, tous les professionnels spécialistes de la petite enfance : enseignants, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, psychologues, pédopsychiatres et rééducateurs (kinésithérapeutes, orthophonistes). Créées à l’initiative des chefs d’établissements, des communes et de leurs groupements, des départements, des CAF et de l’Etat, ces équipes permettent un accompagnement collectif ou individuel des enfants et de leur famille, notamment de ceux qui sont signalés comme étant en grande difficulté. Elles s’appuieront sur une structure juridique souple (groupement d’intérêt public, par exemple, ou caisse des écoles au statut rénové). Les activités proposées mêlent soutien scolaire, écoute de l’enfant et activités récréatives ; elles s’inscrivent dans le cadre d’un contrat, passé entre la famille et l’équipe de réussite éducative ». Les zones concernées sont les « 900 zones ou réseaux d’éducation prioritaire (soit 6.975 écoles primaires), dont la géographie recouvre pour l’essentiel celle des zones urbaines sensibles ».

Le renforcement de l’encadrement éducatif de jeunes accueillis dans des internats ou structures d’accueil équivalentes

Le « renforcement de l’encadrement éducatif de jeunes accueillis dans des internats ou structures d’accueil équivalentes », auquel fait référence l’exposé des motifs de l’article 56 du présent projet de loi, est prévu par le programme 16 du plan de cohésion sociale, intitulé « accompagner les collégiens en difficulté et rénover l’éducation prioritaire ».

Ce programme prévoit la mise en œuvre de deux séries de moyens.

Tout d’abord, pour « mettre en œuvre un accompagnement social, médical et éducatif des collégiens des quartiers les plus défavorisés », 150 plates-formes de réussite éducative doivent être créées, « en lien avec la communauté éducative ». Il est indiqué qu’ « elles réunissent les services sociaux et sanitaires de l’éducation nationale, ceux de l’aide sociale à l’enfance et les centres de pédopsychiatrie et permettent d’offrir aux collégiens à la dérive un soutien complet et adapté ».

Ensuite, le programme précité prévoit la création d’internats de réussite éducative. Ces internats « accueilleront les collégiens repérés par les enseignants comme étant en grande difficulté, du fait de leur comportement ou de leur environnement ». Il est précisé qu’ « une trentaine de ces établissements verront le jour : trois pour les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA et Nord-Pas-de-Calais, un pour chaque autre région ».

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