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Y-aurait-il un lien entre la fonction de coordonnateur de ZEP et celle de conseiller municipal ou général ?

18 mars 2008

Au cours de la campagne électorale qui vient de s’achever, la rédaction du Quotidien des ZEP a vu passer une certain nombre d’articles de presse régionale ou locale qui signalaient que tel candidat ou candidate exerçait ou avait exercé la fonction de coordonnateur de ZEP.

Pour des raisons de neutralité politique, nous n’avons pas repris ces informations, d’ailleurs très locales.

Bien sûr, on ne saurait tirer aucune conclusion de ces quelques cas repérés. Relevons cependant que des candidats (ou journalistes) considèrent cette expérience comme suffisamment significative pour être signalée.

A titre d’illustration, voici une information récente de l’Ile de la Réunion, extraite de Clicanoo.com du 18.03.08 : Cantonales. Saint-Pierre 4 : Rifosta : “Si je repars, c’est pour mon secteur”

Après avoir été le plus jeune adjoint de l’île (de 1977 à 1983 à la mairie saint-pierroise), le nouveau conseiller général du 4e canton de Saint-Pierre avait décidé de jeter l’éponge en 1995. “J’en ai eu marre d’être dans l’opposition. J’ai décidé de laisser la place à des plus jeunes que moi”.
En 2008, il a fallu que Michel Fontaine aille le chercher pour que Rifosta accepte de reprendre place dans la vie politique municipale. Mais, pas seulement... Car, en plus d’une place sur sa liste pour la mairie, le premier magistrat de Saint-Pierre le pousse aussi à se prés
enter aux cantonales. “Il m’a dit que j’étais le meilleur candidat pour le secteur. Et, je crois qu’il a eu raison, si l’on se fie aux résultats”, se félicite Jean Hermann Rifosta, qui l’a emporté dimanche haut la main (63,70 %) face à la conseillère sortante Graziella Leveneur (36,30 %).
Aujourd’hui, le vainqueur déclare sans détour : “Si je repars, c’est pour mon secteur. C’est pour améliorer notre cadre de vie”. Jean Hermann Rifosta est né, a grandi, travaillé et prendra bientôt sa retraite à Bois d’Olives. Pas besoin donc de préciser que le sort du 4e canton lui tient particulièrement à cœur. Son premier cheval de bataille : l’avenir des jeunes.
“En tant qu’enseignant puis coordinateur d’éducation prioritaire depuis 7 ans, je suis très sensible à leurs difficultés. Je veux me battre pour les jeunes de mon secteur. Je veux qu’ils aient du travail et des animations pour qu’ils ne deviennent pas des délinquants”, martèle le nouvel élu au département.

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