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Xavier Darcos au Sénat : la scolarisation à deux ans, ce n’est pas pour des raisons scolaires, c’est parce que cela arrange les maires, qui ne veulent pas de fermeture de classe

3 septembre 2008

Extrait du Café pédagogique du 03.09.08 : X. Darcos audité au Sénat : la maternelle et les EPLE en point de mire...

Le deuxième sujet qui me préoccupe et que nous n’arrivons jamais à faire ouvrir réellement, c’est la question compliquée du préélémentaire. Tout le monde sait très bien qu’en France, si nous scolarisons si tôt des tout petits enfants, à 2 ans ou 2 ans et demi, ce ne sont pas pour des raisons scolaires, mais parce que ça arrange les communes, les maires, parce que ça empêche de fermer des classes.
Je serais heureux qu’un jour la Nation se pose la question de la petite enfance de manière plus globale, et que la petite section de l’Ecole maternelle ne soit pas la variable d’ajustement des communes pour éviter de fermer une classe.

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[Note de l’OZP : Nous reprenons à notre compte ici, comme d’ailleurs pour l’article suivant et pour toutes les déclarations et opinions exprimées dans notre revue de presse, la formule utilisée en introduction à cet article par l’Expresso : "sans commentaire : le lecteur se fera son idée lui même..."

 

Extrait de le Monde.fr du 02.09.08 : L’école maternelle, machine de guerre contre les inégalités, par Alain Bentolila

"L’école maternelle n’apporte pas actuellement une réponse satisfaisante à des enfants de 2 ans qui sont à un moment crucial de leur développement"

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Une réponse a été apportée à cet article dans "L’Expresso" du 8 septembre

 

On pourra lire également (les dernières lignes en particulier), l’article paru dans "Le Monde" du 4 septembre : L’ascenseur social en panne d’imagination, par Frédéric Lemaître

"Or la seconde [l’amélioration de l’égalité des chances, dès la petite enfance] est tout aussi mal en point. Personne n’a pris la peine de commenter la première des 316 propositions de la commission Attali : "Améliorer la formation des éducateurs et éducatrices de crèche et des assistantes maternelles, revaloriser leur diplôme et en augmenter le nombre." Inspirée par le psychiatre Boris Cyrulnik, elle est pourtant l’une des plus porteuses d’avenir, même si elle ne peut résoudre, à elle seule, la panne à venir de l’ascenseur social."

 

Lire aussi cet extrait de L’Expresso du 09.09.08 : Une instit de maternelle écrit à Darcos

 

Extrait du blog de mediapart du 09.09.08 :

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