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Un rapport du Sénat (par Gérard Longuet) sur l’éducation prioritaire dans les académies de Versailles et Créteil

15 octobre 2008

Extrait du site du Sénat : Rapport d’information fait au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (1) sur l’éducation prioritaire dans les académies de Créteil et de Versailles, Par M. Gérard LONGUET, Sénateur.

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Extrait de localtis.info du 14.10.08 : l’évaluation est un enjeu majeur

(...) le sénateur Gérard Longuet met en avant un empilement des dispositifs et une faible lisibilité de l’action éducative conduite dans certaines zones. Le rapporteur condamne un enchevêtrement des compétences et s’interroge sur les relations entre le préfet et le recteur dans le cadre de la mise en oeuvre du plan Espoir Banlieues annoncé le 20 juin 2008. Le sénateur estime que "le ministère de l’Education nationale devrait conserver un certain leadership compte tenu de son expérience et du maillage territorial dont il dispose via les établissements scolaires".

Surcoût de l’éducation prioritaire ?

"Au niveau national, "l’effort budgétaire supplémentaire serait d’environ un milliard par an actuellement, soit 1,7% des crédits de la mission "Enseignement scolaire" ou 4,7% des crédits de la mission "Recherche et Enseignement supérieur".
Selon le rapport sénatorial, "même si l’évaluation a été affichée très tôt comme une priorité, elle n’a jamais débouché sur des résultats concrets". Le rapporteur a constaté, durant les visites d’établissements que le classement d’une école dans le réseau ambition réussite s’est accompagné de moyens supplémentaires : professeurs d’appui, assistants pédagogiques et coordonnateurs permettant notamment un meilleur accompagnement des équipes pédagogiques. Les enseignants interrogés ont notamment souligné que leur formation (IUFM) ne leur permettait pas de répondre aux besoins spécifiques de l’éducation prioritaire.
Si, selon Gérard Longuet, les principales mesures prises dans le cadre des réseaux ambition réussite à partir de 2006 sont pertinentes, la stabilisation des équipes et l’implication du chef d’établissement demeurent les indispensables.
Enfin, Gérard Longuet a insisté sur l’importance du dialogue avec les élus locaux.

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1 Message

  • Je suis pleinement d’accord avec la priorité suivante rappelée dans ce rapport :

    " 1. La stabilité des équipes : un enjeu crucial
    Ceci nécessite une équipe pédagogique relativement unie et motivée. Dans cette perspective, la stabilité de l’équipe pédagogique est un enjeu majeur, or l’éducation prioritaire demeure peu attractive pour un certain nombre d’enseignants. Ainsi lors de la visite du collège Paul Eluard, sur 12 enseignants présents à la réunion, seuls 3 avaient eu une expérience avant d’être nommés dans l’établissement.

    La stabilité des équipes enseignantes, et par conséquent le développement d’une culture professionnelle au sein des établissements, est une problématique essentielle des académies de Versailles et de Créteil, qui accueillent de nombreux jeunes enseignants pour quelques années.

    A ce titre, M. Alain Boissinot, recteur de Versailles, a souligné les limites de la politique indemnitaire mise en place (bonification et mutation facilitée au bout de quelques années passées en établissements classés en éducation prioritaire). Ainsi certains « effets d’aubaine » ont pu être observés, les jeunes enseignants restant quatre ou cinq ans pour bénéficier de la bonification et décidant ensuite de changer d’établissement dès qu’une occasion pouvait se présenter.

    Selon lui, la politique indemnitaire et les mesures individuelles ne garantissent pas à elles seules la stabilité : d’ailleurs l’initiative PEP 4 (postes à exigences particulières), qui avait permis en 2001, à titre expérimental, d’accorder aux enseignants d’une centaine de collèges difficiles d’Île-de- France une bonification spéciale, n’a pas eu le succès escompté en termes de stabilité.

    Il estime qu’il serait ainsi opportun de développer les mesures visant à renforcer l’attractivité des postes proposés en établissements placés en éducation prioritaire.

    Cette idée a été également exprimée par les enseignants rencontrés à Aulnay-sous-Bois. Ainsi, un enseignant d’éducation physique et sportive a expliqué que si sa nomination initialement résultait du hasard, sa présence aujourd’hui dans l’établissement procédait d’un choix personnel qui tenait en partie compte de l’ambiance et des conditions de travail. "

    M ; Longuet devrait en toute logique tomber d’accord avec - pour mémoire- les propositions suivantes :

    http://www.ozp.fr/article.php3?id_article=3944

    Voir en ligne : Le rapporteur du Sénat réactualise les arguments en faveur de "15+3".

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