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Journée OZP 2009. Atelier : "Comment développer la continuité école - collège dans les RAR ?"

6 juin 2009

Journée nationale OZP, 16 mai 2009

Atelier n° 4

Comment développer la continuité école-collège
dans les RAR ?

Intervenante : Catherine Ouvrard,
professeure référente dans un collège RAR
militante de l’ICEM

L’atelier 4 sur la continuité entre l’école et le collège n’a pu avoir lieu.
Pour pallier ce manque, nous proposon deux textes.

D’abord, le texte préparé par l’intervenante prévue, Catherine Ouvrard  : "Continuité éducative de l’école au collège".
Ce texte décrit 3 ans d’expérience dans un RAR de Nantes.

Ensuite :" La continuité entre l’école et le collège en RAR", un texte de François-Régis Guillaume , qui tente de poser le problême dans sa généralité.

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Continuité éducative de l’école au collège

PARTICULARITÉS DU CONTEXTE en 2005-2006

  Petite ZEP devenue RAR en 2006. 2 écoles élémentaires, 2 maternelles, un Collège de 135 - 140 élèves, 2 classes pour chaque niveau avec seulement 50 % des élèves des CM2 qui intègrent ce collège. Les classes y sont peu chargées mais souffrent de la ghettoïsation du quartier donc niveau scolaire très faible, problèmes de comportement en classe : en 2005-2006 plus bas résultats du département aux évaluations 6ème. Un faible pourcentage des élèves de 6ème terminent leur scolarité au collège ce qui rend peu fiables les résultats des dispositifs mis en place de la 6ème à la 3ème.

 Equipe d’enseignants stable dans les écoles primaires, plus mouvante au collège (les profs travaillent sur plusieurs établissements). Les journées de travail sur la liaison CM2-6ème sont mises en place depuis plusieurs années, les enseignants se connaissent bien, un pilotage cohérent est assuré par le principal et l’IEN. Les relations de travail sont bonnes même si les constats ne sont guère encourageants.

Dans le cadre du GPV, le collège doit être rasé et reconstruit en dehors du quartier, l’une des écoles a déjà été rasée et est en cours de reconstruction au cœur du quartier, l’autre école reste en l’état.

o Collège peu attractif tant pour les familles que pour les enseignants (mauvaise réputation du quartier, du collège), aucune mixité sociale, niveau scolaire extrêmement faible, turn over important, arrivées échelonnées d’élèves souvent allophones.

o Collège qui bénéficie de moyens humains et financiers et d’effectifs très faibles numériquement.

o La liaison CM2-6ème avant le RAR passait par les journées de travail entre enseignants, par une matinée au collège pour les CM2 et par une présentation du collège aux CM2, dans leur classe, par le principal (démarches qui s’avéraient finalement peu pertinentes au regard de l’effectif intégrant le collège).

CONSTATS sur la liaison école-collège et sur les difficultés des élèves.

Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a des différence de contenus et de fonctionnement entre l’école et le collège et des différences de culture professionnelle entre les enseignants. Il va de soi pour tout le monde que le collège doit permettre aux élèves de « grandir » et, pour les professeurs du collège, les y aider c’est relâcher l’étayage du primaire. Les profs des écoles sont plus circonspects exprimant que la réussite du passage de l’école au collège dépend d’une action en profondeur auprès des élèves et des familles. Or ce qui est proposé en général n’est pas à la hauteur de la complexité du problème, ne concerne pas les élèves sur la durée ni dans le cadre des apprentissages et se révèle souvent ponctuel et anecdotique.

Ce qui concerne les profs repose sur quelques réunions où l’on décide :
+ des projets à mener en commun
+ de faire le point sur les élèves notamment pour la constitution des classes (ce qui s’avère souvent inutile au regard des « fuites »)
+ de faire le point sur les éval 6ème
+ d’assurer un suivi des élèves en difficulté (sans moyens RASED au collège)
+ d’organiser ou de participer à des stages premier et second degré (échange d’outils)

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La continuité entre l’école et le collège en RAR

François-Régis Guillaume

Il y a une rupture entre l’école et le collège. Elle est marquée par l’aggravation de l’échec scolaire à l’entrée au collège, le bouleversement du métier d’élève et les différences de culture professionnelle entre les enseignants des écoles et des collèges. Assurer la continuité entre l’école et le collège était déjà un objectif caractéristique de l’éducation prioritaire et fondait l’idée de réseau et même (avec le partenariat) l’idée de zone.

La création des professeurs référents (ou professeurs d’appui) dans les Réseaux Ambition Réussite (RAR) amène à retravailler ce sujet car assurer la continuité école-collège est une mission centrale de ces enseignants, comme elle l’était déjà d’ailleurs pour le coordonnateur et pour les organes de pilotage de l’éducation prioritaire : comité de zone ou trio d’animation principal de collège/ IEN/ coordonnateur, et maintenant comité exécutif des RAR.

Comment réduire cette fracture ? Cette question débouche sur d’autres :

 Qu’est-il légitime d’attendre des élèves entrant en 6ème ? Question à laquelle le socle commun
constituait une réponse

 Peut-on généraliser en ZEP l’organisation en cycles afin de pouvoir enseigner dans des classes très hétérogènes sans pénaliser les élèves les plus en avance ni abandonner les élèves les plus en retard ?

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