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Carte scolaire : La FCPE dénonce de nombreux dysfonctionnements dans les inscriptions en seconde.
Des exemples divers à Cannes, Toulouse, Paris, Lyon...

8 juillet 2009

Extrait du site de la FCPE : Affectations en lycée : la FCPE dénonce de lourds dysfonctionnements -

La FCPE exige que le droit inscrit dans le code de l’éducation soit respecté, que les élèves et leurs parents soient respectés, quand bien même faudrait-il pour cela que quelques responsables de l’affectation des élèves dussent, exceptionnellement, travailler un dimanche ou deux.

4 800 élèves en Haute-Garonne pour l’enseignement professionnel, 4 000 dans l’académie de Lyon, 1 400 dans le département de Paris, 400 dans celui du Haut-Rhin, 160 dans celui du Vaucluse... la liste des élèves ayant achevé avec succès la classe de troisième et orientés en seconde mais n’y obtenant pas d’affectation prend la forme d’une litanie interminable.

Lire la suite du communiqué

 

Collégiens de ZEP refusés au lycée Carnot de Cannes : lire la précédente notice

Extrait de nicematin.com du 08.07.09 : Recalés du lycée Carnot : la porte s’ouvre pour 14 collégiens

Une classe de seconde supplémentaire à la rentrée et 14 places libérées depuis hier offrent un nouvel espoir aux élèves refusés. Mais cela suffira-t-il ?
. Ils sont 14 élèves des collèges de ZEP - Gérard-Philipe à Ranguin, les Mûriers à la Bocca et Picasso à Vallauris - à briguer une seconde au lycée Carnot.

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 A Lyon, nombreux mécontentements à propos des affectatiosn en seconde : difficultés informatiques dit le rectorat, assouplissement de la carte scolaire disent les syndicats

 

 A Paris, de nombreux boursiers auraient demandé des lycées cotés

 

Note du QdZ :
Les dysfonctionnements dénoncés par la FCPE n’ont pas pour seule cause l’assouplissement de la carte scolaire, mais cette mesure a suscité sans aucun doute un appel d’air auprès des parents, en particulier dans les classes moyennes, et a contribué à provoquer une saturation des établissements prestigieux.

Le cas du lycée Carnot est particulier et emblématique à nos yeux parce qu’il touche de bons élèves ("bons" au sens de "qui a de bonnes notes") de ZEP souhaitant accéder à un lycée recherché et parce que le développement de la mixité sociale était la principale raison invoquée par le président de la République pour justifier l’assouplissement de la carte scolaire.
On trouve un cas de figure un peu similaire à Nîmes où le lycée Camus obtient de bons scores au bac après avoir joué le jeu de la mixité sociale en accueillant de nombreux élèves issus de plusieurs collèges RAR.

Voir la lettre de mission à Xavier Darcos du 5 juillet 2007, dont nous extrayons le passage suivant.

"Nous savons que la mixité sociale est un facteur de réussite d’un système éducatif et nous entendons le cultiver pleinement. Mais la carte scolaire, qui a été l’instrument de cette mixité depuis 1963, est aujourd’hui devenue un outil qui aggrave la ségrégation et empêche l’égalité des chances. Elle favorise le regroupement de certaines catégories de la population dans certains quartiers et contraint à l’inverse des élèves méritants, dont les parents n’ont pas les moyens de contourner la carte, à rester dans des établissements qui ne leur offrent pas les mêmes chances de réussite qu’aux élèves privilégiés. En réalité, la carte scolaire sert d’alibi à une politique de mixité sociale qui ne se donne plus les moyens de réussir et dont l’échec le plus visible est la constitution de véritables ghettos scolaires. Cette situation n’est pas acceptable."

A Toulouse par contre, plusieurs collèges RAR de la ville voient leurs effectifs fortement diminuer à la suite de nombreuses demandes de dérogation de familles qui ont demandé d’autres établissements pour leurs enfants, "les plus motivés" reconnaît l’inspecteur d’académie.

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