Compte rendu du comité pré-exécutif du 3 février 2010 du RAR de Soyaux (Charente)

8 février 2010

- Moyens d’enseignements pour notre RAR à l’horizon sept 2010 :

L’observation de l’évolution des effectifs des élèves scolarisés sur notre RAR sur les 4 dernières années (source : base de données académique) montre une perte de plus de 160 élèves, tous niveaux confondus. Notre analyse se porte sur l’impact de l’assouplissement des règles de carte scolaire 2nd degré (faible), sur l’impact de la réduction des affectations en SEGPA (important) et sur l’impact de l’ORU et des autres aménagements du territoire telles les rocades (majeur). Le quartier concentre actuellement des familles cumulant les difficultés, ce qui se ressent nettement dans les dernières inscriptions en cours d’année, notamment en maternelle.

L’Inspecteur d’Académie envisage la fermeture de une à deux classes 1er degré, sans évoquer pour l’instant le sort des postes supplémentaires ou spécialisés. L’IEN souligne la qualité du travail de concertation Directeurs/mairie pour la répartition des écoliers de maternelle.

Au niveau du collège, la dotation horaire DGH donne une réduction des heures-poste et une nette augmentation des heures supplémentaires HSA. La conséquence sera le morcellement des obligations de service des professeurs sur plusieurs établissements.

Ces perspectives nous font craindre pour la réussite de notre projet de réseau qui s’appuie sur le groupe classe comme unité incontournable (axe …, obj ..), sur la continuité du parcours scolaire et donc la réflexion pédagogique notamment dans la liaison école / collège puisque les temps de déplacement et d’adaptation aux divers emplois seront plus contraints.

- La difficulté scolaire "écoute, mémoire et attention" :
Un tour de table permet de voir que la thématique a été relayée dans les écoles et au collège : supports didactiques particuliers, rituels repensés, activités proposées en aide individualisée, recours au projet fédérateur … A ce propos est évoqué le jeu dramatique (et l’escalade) comme outil de concentration, d’écoute et d’éducation au respect. Une formation pourrait être proposée dans le cadre des journées RAR ce qui enrichirait la préparation au festival.

Suite à une formation OZP à laquelle a participé la coordinatrice est proposé de mettre en place un « challenge mémoire » dans la 4eme période scolaire : chaque soir, donner à mémoriser une syntaxe langagière, une strophe poétique, un schéma géographique, une méthode mathématique, un virelangue étranger etc. En aucun cas il ne s’agira de proposer un apprentissage par le par-cœur mais bel et bien un entraînement de la mémoire et donc la constitution d’un socle commun de références culturelles (culture scolaire et générale).
Il faudra donc expliciter les finalités aux enfants et par delà, aux familles. La question se pose sur l’évaluation de l’apport, sur les méthodes d’encouragement et de vérification de l’acte auprès de chaque enfant et sur la régularité possible ou non en GS. Chaque conseil essaie de s’en emparer, la coordinatrice cherche des outils d’évaluation et on en reparle au prochain comité.
L’IEN et la Principale mettent en lien cet objet de travail et celui sur l’évaluation par compétences.

La responsable du Réseau propose que, dans la continuité du travail engagé en février 2009 sur la difficulté scolaire, on envisage pour 2010/2011 une réflexion sur « l’avant difficulté » : Qu’est ce qui peut générer de l’échec dans la séquence d’enseignement que je prépare, comment anticiper : prés requis disciplinaires pour les élèves, pré requis didactiques pour moi enseignant ?

Ce travail, ainsi qu’une analyse de la notion de « autonomie de l’élève », sera engagé lors des 2 stages des 25/02 et 29/03 par les directeurs élémentaires et les PR suite aux ateliers réflexifs menés cette année dans les classes de CM2.

- La continuité éducative :
Le point d’étape sur le travail engagé avec l’aide des assistantes pédagogiques sera fait le 4/02. Malgré quelques modifications à la marge, leur participation est confortée car appréciée. Néanmoins, on souffre du manque de temps institutionnel pour construire ces interventions.
La discussion porte sur le contenu des dossiers de suivi de l’élève que nous avons « inventé » il ya 4 ans. On se demande qui a besoin de savoir quoi et pour en faire quoi ? On est d’accord sur le fait qu’il faut un outil qui permette d’économiser du temps lorsqu’il s’agit de bâtir un accompagnement particulier d’un élève : de quelles aides à t’il déjà bénéficié ? Mais aussi : quels besoins ont été repérés sans forcément avoir été suivi de réponse, institutionnelle ou familiale.
Dans le respect des textes officiels, on considère que les comptes rendus d’équipes éducatives peuvent rester dans les dossiers transmis au collège du RAR mais conservés par l’école si autre établissement. De même, ces dossiers ne doivent être qu’à disposition des professeurs principaux ou référents et seront épurés avant leur transmission au lycée ou à la famille.

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