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Cette journée a été l’occasion, notamment par la présence d’intervenants étrangers, de se placer dans une perspective comparative permettant d’apprécier les conditions d’analyse de la pauvreté en Europe, dans un contexte de crise économique. Elle s’est intéressée aux évolutions constatées tant du point de vue des systèmes d’observation que du regard porté sur ce phénomène.
Le colloque s’est articulé autour de quatre tables rondes :
– la première est revenue sur les origines et les raisons de la création de l’ONPES par la loi de lutte contre les exclusions de 1998
– la seconde a permis d’analyser l’évolution des modes et des outils d’observation de la pauvreté, tant au niveau européen que national et territorial
– la troisième a approfondi les enjeux actuels de l’observation sociale
– la dernière s’est efforcée de mettre en perspective les enjeux et les effets de la crise actuelle sur la pauvreté et la cohésion sociale ;
Lire en PDF le texte des différentes interventions au colloque
Note du QdZ : "Ce rapport, comme le précédent en 2002, ne parle pas des enfants, ce qui est étonnant. Nous l’avions signalé en 2002 et, le 1er avril 2004, l’ONPES a organisé un excellent colloque sur ce thème, dont les actes sont toujours une référence.
Mais, à nouveau, contrairement à tous les autres pays de l’OCDE, la France ignore les enfants dans ses analyses générales de la pauvreté.
Il est vrai que d’autres pays ont tendance à se concentrer sur "les enfants pauvres" au point de ne plus voir leurs parents, mais quand on parle de "forteresse" de l’Education nationale, il ne s’agit pas seulement de celle que voudrait maintenir certains enseignants, il y a aussi celle que maintiennent tous ceux qui estiment que les affaires d’enfance ne concernent que l’Education nationale.