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En observant la position des médiateurs de réussite scolaire à partir d’extraits de presse, ToutEduc estime que le bilan est positif

11 juin 2010

Le quotidien Maville daté du 1er juin (Le Mans et sa région), a mené l’enquête dans le collège Val-d’Huisne, classé ZEP, où depuis un an deux postes de médiateurs ont été crées. Le bilan semble là aussi, positif. Le médiateur ne se contente pas de laisser un message sur un répondeur ou d’un simple appel téléphonique. Toute absence doit faire l’objet d’une réponse écrite des parents. "Rien de différent de ce qui se fait dans les autres collèges et qui se faisait à Val-d’Huisne, avant l’arrivée d’Henri [le médiateur, ndlr]... Sauf que, grâce aux médiateurs, on ne lâche plus l’affaire", précise le journal. Le CPE du collège commente : "cela prend beaucoup de temps. Sans les médiateurs, on n’y arriverait pas." [...]

Extrait de touteduc.fr : Absentéisme scolaire : Le bon bilan des médiateurs de réussite scolaire (presse locale)

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6 Messages de forum

  • Le vécu de trois médiateurs

    1er mars 2011 08:27, par 3MRS

    Bonjour à toutes et tous,

    En poste depuis 2 ans dans un lycée pro, nous sommes trois médiateurs, et nous nous permettons d’intervenir.

    En effet, certains M.R.S, font part de leur désarroi quant aux missions confiées qui sont bien faibles.

    Quant à nous, nous avons la chance d’être dans un établissement, ou nous avons été intégrés de la meilleure façon qui soit, même si dans les débuts ce fût difficile avec certains personnels. Malgré ces contraintes, nous avons pu assurer du mieux nos diverses missions (suivi de l’absentéisme, tutorat, participation aux cellules de veilles et autres réunions). Quant à l’absentéisme, nous sommes régulièrement en contact avec les parents d’élèves et cela se passe très bien.

    Nous participons aux réunions mais y intervenons également, et nos paroles sont prises en compte, et les équipes nous font confiance.

    Nous avons cette chance d’être dans un établissement favorable à notre présence. Notre deuxième année, à mieux commencée que la première, car une certaine confiance s’est instaurée avec les différents personnels (enseignants, élèves et parents, COP, A.S, Infirmière, CPE et Direction), le terme Médiateur, révèle bien les changements survenus avec ces différents personnels.

    Cependant, nos regrets quant à ce poste, sont dus au gouvernement et ce pour plusieurs motifs. Tout d’abord, pour pouvoir exercer nos missions au mieux, dans l’intérêt des élèves, il aurait été préférable que nous soyons présent plus souvent au sein de l’établissement (35h), et ce car il nous faut nouer des relations de confiance avec ceux-ci et en 20h il est difficile d’être disponible pour eux en permanence.
    Ensuite, malgré une baisse du taux d’absentéisme non négligeable depuis notre arrivée (hormis mouvement de grève), le gouvernement prend la décision sauf information non parvenue, que nous disparaissons à la fin de l’année scolaire. Par ces motifs, nous ne comprenons pas vraiment notre gouvernement, car sur ces critères, il est de mesure de se demander si la création de ce poste l’a été pour l’éducation. De plus, la majorité des MRS, étaient au chômage à leur entrée en poste, et 2 ans plus tard on y les renvoi, de quoi se poser des question : Education de nos enfants ou Tour de magie du Gouvernement pour faire baisser les stats ?

    Nous pensons avoir fait le tour de la question,

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    • Le vécu de trois médiateurs 4 mars 2011 18:10

      Bonjour,
      Médiatrice aussi depuis 2009 je n’ai pas la chance de vivre la même expérience satisfaisante qu’ a été la votre. J’ai d’ailleur déjà laissé un commentaire sur ce site justement dans le but de savoir si j’avais joué de malchance ou si c’était pareil pour d’autres. Par contre pour répondre à votre question j’ai lu que à priori les médiateurs de réussite scolaire ne seraient pas reconduits en 2011. C’était apparemment encore un feu de paille comme tous les autres contrats aidés. Je vous laisse l’adresse où j’ai pris connaissance de cette information. Je n’en sais pas plus. Je pense qu’il faut attendre la fin de nos contrats pour daigner être informé.
      http://www.senat.fr/commission/fin/pjlf2011/np/np13/np135.html.

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    • Le vécu de trois médiateurs 4 mars 2011 19:05

      Re,
      Je ne me suis pas exprimée sur la fin de votre commentaire mais pour moi tour de magie pour faire baisser les stats me convient bien. Il faut se rappeler qu’à chaque montée du chômage ces contrats sont utilisés. De TUC à SIVP, CES, CAE, CA et j’en oublie sûrement il y a un véritable brassage de ces contrats aidés. Et je n’aime pas ce terme de contrat aidé j’estime que nous percevons un salaire pour un travail fourni. Ce sont les employeurs qui sont le plus aidés financièrement. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous bénéficié d’un suivi particulier pour la suite de votre parcours professionnel ? Je pense que peu sont dupes et que les personnes qui acceptent ces contrats connaissent très bien l’issue cest à dire retour à la case départ au bout de 2 ans. Ca permet tout au plus de nouvelles expériences à ajouter sur un CV et le travail peut être intéressant mais quant à espérer une suite là c’est se faire des illusions. Je préfère garder les pieds sur terre.

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  • Assez bizarre le contraste avec le rapport confidentiel de l’inspection générale de l’éducation nationale (pour le peu qu’on nous en a révélé) et cet article de ToutEduc. Ces deux médiateurs ont sans doute eu la chance d’être intégrés dans l’établissement et faire du travail en équipe ce qui entendrait que ce dispositif bien suivi aurait pu être valable. Il serait intéressant d’avoir l’avis de médiateurs qui ont travaillé ces deux dernières années. Pour ma part j’ai été très déçu du travail que j’ai à effectuer qui ne correspond nullement au terme de mon contrat. Il y a une cellule de veille dans l’établissement je n’ai pas le droit d’y participer cela étant réservé aux fonctionnaires de l’éducation nationale. (CPE, Infirmière Scolaire et Assistante Sociale) et rien de ces réunions ne filtrent au service absences où je travaille à la saisie. Je n’ai jamais de contact avec les parents autres que ceux de prendre un appel qui prévient de l’absence d’un élève malade. Aprés tout reste du ressort de l’équipe éducative qui garde précieusement voire jalousement les informations.Ces problèmes de non intégation avaient déjà évoqués au cours d’une réunion de formation quelque peu explosive par des médiateurs déjà en place et qui rencontraient des problèmes pour s’intégrer dans les établissements. On nous avaient promis une prochaine réunion pour voir l’évolution de la situation 6 mois après mais bien entendu ça ne s’est jamais fait. là après 2 années de service nous allons partir sur la pointe des pieds comme nous sommes venus et ...

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