Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Le gouvernement ne peut, sur les questions de société, continuer à manier l’amalgame et la surenchère. Lier immigration et insécurité est déjà une faute majeure. Aucune campagne électorale à venir ne peut justifier un tel écart dans la démagogie. La mesure devrait l’emporter : elle cède le pas, du côté gouvernemental, aux mesures radicales, aux propos inquiétants.
L’autre faute consiste à viser les familles les plus en difficulté. D’un côté, le député Ciotti met dans le même sac punitif les familles et les mineurs délinquants. De l’autre, un autre député, issu de la même majorité, propose de transformer l’allocation de rentrée scolaire (ARS) en bons d’achat afin de vérifier que l’ARS ne sert pas à acheter autre chose que des fournitures scolaires.
Ces deux députés portent sur les familles en difficulté sociale et économique un regard dédaigneux et insultant. Le président et sa majorité, en jouant la carte de l’outrance, jouent avec le feu. Aux aguets, l’extrême-droite n’a pas à s’exprimer : attention, on parle pour elle.
Extrait de unsa-education.org du 16.08.10 : Dangereuse surenchère
Une fiche Allocation de rentrée scolaire sur le site du ministère