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Un rapport du groupe PS au Sénat sur "L’Egalité des chances dans l’enseignement primaire et secondaire", juillet 2010, 72 p.

15 septembre 2010

"Egalité des chances dans l’enseignement primaire et secondaire". Juillet 2010, 72 p.

Cet ouvrage fait suite à une question orale avec débat de M. Serge Lagauche , sénateur du Val-de-Marne, publiée au JO du Sénat du 13.05.2010.

Le texte intégral du rapport sur le site de "Prisme"

Le sommaire du rapport
1. Question orale avec débat
2. Contribution de Serge LAGAUCHE, Sénateur du Val-de-Marne, Coordonnateur « Pour une nouvelle gouvernance du service public de l’éducation nationale ».
3. Contribution de Françoise CARTRON, Sénatrice de la Gironde « L’Ecole maternelle : facteur de réussite ».
4. Contribution de Maryvonne BLONDIN, Sénatrice du Finistère « Egalité des chances dans l’Education,
5. Contribution de René-Pierre SIGNE, Sénateur de la Nièvre « Ecole et ascension sociale »
Contribution de Yannick BODIN, Sénateur de Seine-et-Marne « Lutter contre le décrochage scolaire au collège ».
6. Contribution de Claude BERIT-DEBAT, Sénateur de la Dordogne
7. « Aider les enseignants à réaliser l’égalité des chances dès la maternelle » Contribution de Jean-Luc FICHET, Sénateur du Finistère
[...] 11.Les personnes et organismes auditionnés.
12. La réponse à la question orale avec débat du 24 juin 2010 du Ministre de l’Education nationale
13. Nos principales propositions

Extrait du site de Prisme du 08.09.10 : prisme-asso

 

L’Expresso du 15.09.10 : Les sénateurs socialistes proposent un projet pour l’école insiste sur la volonté de développer une véritable déconcentration du système et l’autonomie des établissements, et évoque des des incompatibilités.
Conclusion : Plus qu’un projet, le rapport constitue un inventaire de propositions fort diverses avec des modèles d’école peut-être incompatibles. Au cœur il y a une vision sur le management de l’Ecole avec le choix de l’autonomie régionale et locale et de la diversification. C’est en effet un nouvel équilibre entre pilotage national et responsabilités locales qui reste à construire.

 

Quelques extraits sélectionnés par l’OZP

Serge Lagauche, sénateur du Val-de-Marne, estime que "le déve­lop­pe­ment de postes d’affectation sur pro­fil est une piste inté­res­sante à suivre" (p.7)

 

François Cartron, sénatrice de Gironde, traite de l’école maternelle et notamment (pp. 16-20) de la scolarisation précoce à 2 ans, qui doit, selon elle, devenir un droit opposable, en particulier dans les zones défavorisées. Elle demande l’arrêt de l’expérience des des jardins d’éveil.

 

Maryvonne Blandin, sénatrice du Finistère p. 25 consacre un long passage à l’éducation prioritaire.
"Les nivellements actuels supposent un regard stigmatisant de la difficulté scolaire et prennent le risque d’une stigmatisation par la Zone".

La sénatrice dénonce l’empilement anarchique des réseaux et l’absence d’évaluation. Elle propose "une sortie progressive de la logique du ciblage et du zonage pour aller enfin vers une stratégie nationale, déclinée par académie..."

 

Yannick Bodin, sénateur de Seine-et-Marne, fait référence à plusieurs interventions de l’OZP, dont une délégation a été auditionnée au Sénat le 6 mai 2010.

" Depuis 2007, on constate que l’approche de l’éducation prioritaire est plus idéologique que territoriale : l’accent est mis uniquement sur les réseaux, sur les « élèves méritants ». Il s’agit plus d’une politique d’exfiltration que de sauvetage collectif [2]. Tout est mis en place pour faire sortir les meilleurs élèves de ces zones d’éducation prioritaire, mais peu n’est fait pour aider ceux qui restent, la « masse », à s’en sortir.

La conséquence est qu’en fin de collège, un élève sur deux issu de l’éducation prioritaire ne maîtrise pas les compétences de base en français, contre un sur cinq en dehors de celle-ci. La multiplicité des dispositifs mis en place depuis quelques années par le gouvernement ne donnent pas les résultats escomptés.

Aujourd’hui, le discours sur l’école portant sur la diversité des talents et des aspirations se concentre uniquement sur le point de vue cognitif pour l’élève et pédagogique pour les enseignants. Il est marqué par l’individualisation, ce qui a pour conséquence qu’aucune vision d’ensemble n’est présentée et c’est l’orientation sur l’excellence qui est privilégiée.

[…] Concernant l’organisation temporelle du collège, il est nécessaire de (re)mettre en place une réelle politique des cycles [7]. En effet, l’adoption des cycles en 1989 était une démarche politique et pédagogique intéressante, car elle permettait la différenciation des rythmes. Cependant, au niveau du collège, il devrait être découpé en deux cycles, contre trois actuellement, et l’enseignement devrait se dérouler non pas sur quatre ans, mais sur quatre ou cinq ans, en fonction de la capacité de progression des élèves.

[…] Actuellement, l’indemnité de sujétion spéciale bloque l’évolution de la carte scolaire et ne correspond pas à l’exercice professionnel. Il faudrait plutôt évoluer vers un engagement sur cinq ans par exemple, en donnant, sur le temps de service, du temps de coordination nécessaire, plus qu’ailleurs, à un projet pédagogique fort. Plus que d’une indemnité, les personnels ont besoin de temps pour travailler en équipe. Le projet pédagogique devrait être la base, le critère du label Education Prioritaire [13].

Les notes faisant référence aux interventions de l’OZP devant le groupe :
[2] D’après les constats de l’Observatoire des zones prioritaires, auditionné par les Sénateurs socialistes de la Commission Culture, Education et Communication le 6 mai 2010]
[7] Cette opinion a été exprimé par de nombreuses instituions, notamment par l’Observatoire des Zones prioritaires
[13] Selon l’Observatoire des zones prioritaires

 
Tout éduc du 16.09.10
Ils proposent de "favoriser la décentralisation de la gouvernance de l’Education nationale", de "donner une plus grande autonomie aux chefs d’établissements et aux équipes pédagogiques", mais "assortie d’une évaluation publique et contradictoire", et de "renforcer les projet pédagogiques des établissements et le travail en équipe".

[...]

ORGANISATION. La gestion du système doit être fondée "sur la demande, c’est-à-dire sur les besoins des élèves", et non pas sur l’offre scolaire. Pour les ZEP, il conviendrait d’ "évaluer les différents dispositifs de l’éducation prioritaire et de la politique de la ville" .

[...]

MATERNELLE. "Renforcer la scolarisation précoce pour lutter contre les inégalités" suppose d’ "adapter la formation des professeurs des écoles aux enjeux de la petite enfance", et que soient développées "les missions de prévention des psychologues scolaires dès la petite section de maternelle".

[Extrait de touteduc. fr du 06.09.10 : Politique scolaire : les propositions du groupe socialiste au Sénat

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