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Les réactions politiques et syndicales à la publication de PISA

8 décembre 2010

« Ces résultats médiocres, voire mauvais » sont « le résultat d’une politique dangereuse et irresponsable », a-t-il estimé, dénonçant notamment des « suppressions de postes par dizaines de milliers chaque année », un « creusement des inégalités par la disparition de la carte scolaire », une « conception archaïque de la pédagogie », des « enseignants maltraités aujourd’hui privés de formation ».

Extrait de lesechos.fr du 07.12.10 : Le PS dénonce l’échec de la droite en matière d’éducation

 

De son côté, le SnuIPP-FSU rappelle les conclusions du dernier rapport de la Cour des comptes, pour qui l’école primaire est en sous-investissement de 15% par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE. Or "15%, c’est 15.000 enseignants supplémentaires affectés en priorité en éducation prioritaire pour faire baisser les effectifs élèves, développer le travail en équipe et le ’plus de maîtres que de classes’", note le Syndicat national unitaire des instituteurs. Et de conclure : "pour la réussite de tous, on ne doit pas se priver".

Extrait de nouvelobs.fr du 0712.10 : Les Français ont des résultats moyens

 

Le Snes met en doute les résultats de l’étude. "Telle qu’elle est construite, l’évaluation PISA ne peut être qu’un élément parmi d’autres d’une évaluation des systèmes éducatifs et de leur comparaison. [...]

La FSU estime que " Il faut reposer sérieusement la question de la prise en charge des élèves en difficulté, sur les temps d’apprentissage, dans des conditions (effectifs, encadrement, …) en prise avec les besoins réels. Il faut revaloriser le rôle de la scolarisation en maternelle, réhabiliter la recherche en éducation et la formation initiale et continue des enseignants. Il faut revenir sur l’assouplissement de la carte scolaire.[...]

Le SE-Unsa "demande une autre politique qui donne aux enseignants les moyens de faire réussir tous les élèves, à commencer par une formation professionnelle solide alors que la masterisation l’a mise à sac. [...]

Extrait du café pédagogique du 08.12.10 : Réactions syndicales

 

Le démantèlement de l’éducation prioritaire, la suppression de la carte scolaire dont les effets sont dramatiques pour la mixité sociale, les nouveaux programmes de l’école primaire supposés garantir un « retour aux fondamentaux », alors qu’ils reposent sur une conception mécanique des apprentissages au lieu de leur donner plus de sens ... : la liste est longue des mesures qui, loin de contribuer à la réduction de l’échec scolaire des élèves les moins favorisés, réduisent au contraire leurs chances de progresser.

Communiqué du Sgen-CFDT

 

Pisa dans la lignée des contre-réformes
À l’instar des nouveaux programmes, du socle commun des compétences, etc., les méthodes et les objectifs de Pisa visent à évaluer non pas les savoirs mais les compétences des élèves, mises en œuvre dans l’ensemble des systèmes éducatifs européens, quels qu’ils soient.

Extrait du site du NPA : Inégalités scolaires ou sociales ?

 

Enfin, parmi les réactions associatives, celle des acteurs de ZEP et du président de l’OZP dans l’édition abonnés du Monde :

Les acteurs des zones d’éducation prioritaires (ZEP), qui scolarisent 20 % des élèves français, et une bonne part de la grande difficulté scolaire, se sont aussi rappelés hier au bon souvenir du ministre. L’accent que souhaite mettre Luc Chatel sur " l’élargissement de l’accès à l’excellence ", ne leur semblant pas vraiment l’urgence.

Marc Douaire, président de l’Observatoire des zones prioritaires, a même estimé hier qu’" il est de la responsabilité du ministère de faire un bilan public des politiques d’éducation prioritaires ".

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